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Le tourisme aérien, représentant plus de 20 fois le trafic utilitaire, et
détruisant toute la qualité de vie, et donc aussi la qualité de séjour
qu'offrent les lieux, détruisant un patrimoine mondial (pas d'autres
forêts ni oiseaux de ce type ailleurs) EST UNE ACTIVITÉ annoncée CAUTIONNÉE.*
- PAR LE PARC NATIONAL*
- PAR L'ONF*
- PAR L'UNESCO-PATRIMOINE MONDIAL.*

*Du moins c'est ce qu'on peut croire sur la com de certaines compagnies d'hélicopères!!!
- CAUTIONNÉ par TOUT RESPONSABLE LOCAL
Sous le couvert
que l'île doit respecter son activité économique et récolter des
dividendes du tourisme... Il semble qu'on ne sache pas imaginer une
autre solution, on ne veut surtout pas porter atteinte à un secteur qui
s'est installé, ménager "la chèvre et le chou".
Question: doit t'on laisser un secteur, une entreprise "canibaliser"
tous les autres secteurs. Certaines prestations sont même devenues
inconcevables du fait de leur présence: Pouvez vous proposer un stage
de yoga à Cilaos ou une cure de bien-être? l'Éco-tourisme est devenu
quasi impossible.
- Sous le chantage que les services des hélicoptères sont
nécéssaires pour les travaux et la sécurité, le trafic utilitaire...
(mélange entreprise privée avec services publics!)
CILAOS N'EST PAS MAFATE
- Le tourisme aérien sur Cilaos impacte 8 fois plus d'habitants qu'à
Mafate, alors qu'il n'est pas absolument nécessaire de prendre l'hélico
pour voir Cilaos accessible par la route.
- Cilaos a une forme circulaire qui amplifie plus encore le bruit sur les rempart, où logent des oiseaux endémiques.
Tout passage d'aéronef est 10 à 100
fois plus fort à CILAOS que en plaine à basse altitude:
Un passage est multiplié
- par 2 à 3 en nombre par ses échos sur le relief
- par 3 à 5 en durée (traversée prenant 3mn à 6mn suivant type d'aéronefs
- par 2 à 10 par différence de densité de l'air. Les ULM et
l'hélicoptère EC130 B4 étant concernés à l'extrême par la différence de
fonctionnement en air raréfié (de 20% moins dense à -30%)
- par 2 à 10 en raison des turbulences (flapping hélico, et focalisation locale du son).
Tout ces facteurs se cumulant..
- enfin, INCHIFFRABLE par contraste avec un millieu naturel qui sans
cette nuisance serait parmi les plus calmes de la planète: ce sont des
forêts où le chant d'un merle porte à plus d'un kilomètre, où la voix
humaine peut rester intelligible a plus de 100m, où l'on entend un
grillon à 500m. En millieu naturel c'est des émergences de plus de 50
dB que provoquent le tourisme aérien. En ville, c'est +20 dB ULM et +30
à +35 dB hélicos et avions, avec un records de 38 dB pour un
gyrocoptère.
- Les petits avions et certains ULM sont aussi sonore que les hélicos... pour une ou 2 touristes à bord!
30 à 40 passages d'hélicos et d'ULM chaque matin sont
du coup l'équivalent que feraient dans la région parisienne la proximité d'un aéroport
gérant 200 à 300 avions de ligne/jour
Pour avoir le même niveau de
nuisance au Moufia (pas loin de l'aéroport de Gillot) qu'à Cilaos, il
faudrait un avion de ligne par
minute, et en considérant le trafic entrecoupé de quelques pauses de
quelques minutes par heure, l'équivalent de CILAOS ferait
approximativement 100 décollages...)
En plus de ces 7 à 15 hélicos heure, dont le modèle EC130 B4 malgré tout très
bruyant (condition aérologiques non favorables), s'ajoutent des avions
et ULM souvent aussi bruyants, moins intense mais plus longs encore à passer.
Tout passage d'aéronef est.
Sur Cilaos: dans un des lieu le plus habité, un maximum de gens concernés.
Tout passage d'aéronef concerne plusieurs milliers d'habitants, et des
centaines de touristes à terre. Le cirque de Cilaos est 8 fois plus
habité que celui de mafate... Le niveau de nuisance extérieur étant
plusieurs fois non-admissible. La réalité de cette nuisance n'est tout simplement pas
admise (les gens tendent à nier le bruit "mi fait l'habitude"). Cette habitude a un coût:
de ne plus être en relation avec la nature qui nous entoure, comme dans
une banlieue. Hors, le cirque de Cilaos n'est pas une banale zone
industrielle, mais un site de beauté planétaire.
Sur Cilaos: Le tourisme aérien n'est que pur loisir de minorité (un touriste sur 10)
Cilaos N'EST PAS MAFATE,
a une route, des panoramas accessibles, des nuisances urbaines
qui justifient le besoin de compenser par le calme dans la nature
autour. Cilaos n'a besoin d'hélico que pour des travaux
et secours occasionels. Rien à voir avec Mafate qui n'a pas les
nuisances de la circulation routière, qui n'a que celle des hélicos "en
remplacement" (et les groupes électrogène aussi pour remplacer
l'électricité!). Les hélicos, utilisés en tant que transport compensent
la route (mais
deviennent largement excessifs avec le tourisme aérien qui passe
seulement... Mafate est aussi devenu tout aussi infréquentable que
Cilaos et se taille lui aussi une réputation excécrable)
Pour les manèges à touristes:
"Une machine d'exception"

Rorrrrrre..
Un fer à repasser, en fait..
Un green-washing d'exception..
Plus fort que ça "tu meurres"..
"TUMEUR": c'est le CANCER de la Réunion..
CILAOS
"Un lieu préservé, loin du bruit et de la fureur du monde moderne"..

EN GUERRE ?
IMAGINEZ un autre Cilaos
À nous de choisir comme marqué au bord des aires de pic nique.

Et c'est pas qu'à "cilaos"
Témoignage Hélicoptères : en finir avec les abuseurs !
27 avril 2014, par Témoignages.re

Un hélico de métropole... ICI?!
Mai 2015
à en croire la com "SOUTENU" par l'ONF, l'UNESCO et LE PARC NATIONAL!
ATTENTION AU GREENWASCHING
NE CROYEZ PAS QU'UN EC130 B4 EST UN HÉLICOPTÈRE SILENCIEUX!!! C'est parfois moins
bruyant, mais dans des conditions qui ne sont quasiment jamais celle
des vols touristiques.
DOSSIER: "SURVOL DE L'ÎLE DE LA RÉUNION" IMPACT CILAOS.

CARTE IMPACT CILAOS

Juste à droite des poulets (le PGHM), un
REQUIN!
Suit l'hélicoptère "le plus silencieux du monde" et "autant demander la lune".
TOURISTES, VOUS ÊTES MOTIVÉS POUR ALLER SUR L'ÎLE AUX REQUINS?
pratiquer le survol de l'île est plus dangereux que... surfer ou se baigner avec... les requins!
2011-2015 7 morts en ULM, 7 morts par les requins.
Depuis 1972 les requins: ex-aequo et avions+ulm+hélico (requins 24 morts depuis 1972, tourisme aérien 24 morts depuis 1989 pour un nombre de pratiquant équivalent (20 à 50000)
"Il
faudrait enlever ces autocollants que vous mettez sur les panneaux de
randonnée... Vous savez, ça fait de la pollution visuelle, vous avez d'autres moyens d'expression possible,"... (un gendarme)..
Non dialogue:
plus de 13 mois d'attente sans succès pour un vrai RDV avec le
responsable local du tourisme (attente depuis mars 2014).
CILAOS :
TOURISTES...
Vous mouiller? ou bien
Vous envoyer en l'air?
VOUS CHERCHIEZ DES REQUINS ?!
ICI À LA RÉUNION : ILS VOLENT !!!
Les "requins" avides de commerce-facile croquent notre patrimoine PAS
PRÉSERVÉ,
ils sont devenus les véritables prédateurs des Hauts,
devenus bien... BAS
- Bruit industriel
comme pour l'épandage agricole, avec les ULM,
- Ambiance de guerre
le matin avec les Hélicos,
- Silence de mort
dans des forêts sans oiseaux l'après-midi.
ATTENTION ATTENTION... Surtout surtout...
Ne pas faire fuir les touristes..
Il devait y en avoir 600000 avec le PARC et l'UNESCO
Mais il y en a 400000..
200000 de moins
pour 50000 environ en tout qui profitent du tourisme aérien.
Mais...
vous croyez que ces 200000 de plus... qui devaient venir "pour le parc
et l'Unesco" ne viennent pas à cause des requins? Ces touristes là
n'attendaient pas les plages, mais le vert, la montagne, les hauts et
le bénéfice d'un parc national inscrit à l'UNESCO: LA PRÉSERVATION;
l'intégrité.
Or pas de préservation en dehors de quelques chantiers symboliques, pas vraiment visibles.
Un touriste ne remarque qu'une chose
"c'est le bordel, comme avant".. (pire même qu'avant)
Si le bruit aérien n'est pas la seule cause de cette boudderie, il
représente tout de même la perte du ressenti de calme et d'isolement
dans les hauts... c'est pas rien...
"Ne dites plus "l'île Aux Requins"... Mais
"L'océan grandeur nature"...
(nouvelle stratégie de communication de la préfecture Mars 2015...)
LE PLUS DANGEREUX?
REQUINS?
ou ULMs?

ÉGALITÉ. 7 MORTS EN 4 ANS.
Et dans l'ensemble?
Hélicos, avions + ULM, 24 morts depuis 1989, alors que les requins en
sont à 24 eux aussi depuis 1972: le tourisme aérien a 18 ans d'avance
sur ce match.
COMPARABLE?
Combiens de pratiquants de l'ULM, touristes inclus? Moins de 10 fois
moins le nombre de pratiquants d'activité nautique, et temps de
pratique lui aussi moindre! Autant de morts qu'avec les requins!!
Depuis 1972 Requins: 24 morts, pour 30.000 à 40.000 exposés par an (nombre en augmentation)
depuis 1989 les ULM ont fait 11 morts pour quelques milliers d'exposés
Les avions en ont fait au moins 10, et les hélicoptères au moins 3, ce qui nous fait 24 morts du tourisme aérien au moins: égalité avec les requins en moins d'années....
Les requins, ayant commencé plus tôt, en 1972 sont à égalité, 24
morts, pour un nombre de pratiquants équivalent (entre 20000 et
50000/an)
Qui va gagner le match? Les morts des pratiques aériennes sont plus
difficiles à trouver dans les articles de presse... Nous en avons peut
être encore oublié.
Mais sachant que les pratiquants
du tourisme aérien passent généralement moins d'une heure par an dans
le ciel, contre 10 à 100 fois plus de temps pour les surfeurs et
baigneurs, on peut dire sans hésiter que pratiquer le survol de l'île
est bien plus dangereux que... surfer ou se baigner!
Et en plus il y a les dégâts dans la biodiversité (perturbation de la faune et de la flore), les nuisances infligée dans tout l'espace
naturel et de vie des hauts, la vie devenue difficile pour qui a besoin
de paix, de calme, de nature, qu'on devrait encore trouver dans les
DERNIERS REFUGES que constituent les HAUTS, en particulier CILAOS qui
est la caisse de résonance la plus peuplée pour qui le préjudice
négatif tant sur la faune et la flore que sur les habitants et
touristes est le plus grand, alors que Cilaos peut très bien se voir,
se visiter par la route... L'île possède des coins moins sensibles et
surtout moins peuplés où le tourisme aérien devrait se cantonner, là où
on ne peut pas faire autrement..
Combien de folie ambiante supplémentaire causée par ce surcroît de nuisances dans les zones peuplées, et ce dans
une île où la pollution sonore urbaine et nocturne est déjà un fléau?
Combien de malades, de tentatives de suicide de personnes sensibles
poussées un peu plus à bout par une qualité de vie en baisse, combien
d'actes de violence du en partie à l'exposition au bruit sans avoir de
possibilité de refuge?
C'est inchiffrable car associé à plein de facteurs, et faisant
TOUT, avec d'autres causes de mal être plus évidentes à première vue
(chomage, sécurité, recconnaissance social, tensions de voisinage).
On oublie dans ce tout l'impact ajouté que provoque le retrait de
la possibilité de jouir de la tranquilité dans les
refuges naturels, le fusible permis par la retraite de la nature, les
conséquences surajoutées de l'impossibilité croissante de se
ressourcer quelque part pour faire retomber le stress accumulé par
ailleurs.
Il s'agit donc d'un problème de sécurité, sanitaire, écologique, et
d'ingérance touristique.. et aussi d'un suicide économique par
destruction de la réputation et potentiel de l'île.
Le calme est au centre de l'attrait touristique
de CILAOS
Sa ressource, son avenir est en DANGER, DÉTRUIT par le tourisme aérien.
EN RÉSUMÉ...
EN CHIFFRES
évolution récente et solutions espérées.
autres considérations (liens)
Si prendre l'ULM ou l'Hélico pour le survol de l'île vous tente malgré TOUT.
Notez que la zone Rouge est celle qui contient le plus de randonneurs
et qui a l'impact le plus négatif sur le "site le plus visité de l'île"
avec le volcan. La zone Orange contient 5000 habitants et est le lieu
de séjour défini comme "lieu préservé, loin du bruit et de la fureur du
monde moderne"..


La zone verte de la carte 2 représente le territoire du Parc National,
inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO dont la charte précise de
préserver "cirques, pitons et remparts", et "veiller à ce qu'une
activité économique liée au tourisme ne porte pas préjudice à la
biodiversité".
Dans ces zones, ils ne devrait pas y avoir de dérangements sonore, sauf
extrême nécéssité (réparation, secours, ravitaillement), et en tout les
cas, l'altitude minimale de survol devrait être 1000m/sol, ce qui fait
toujours plus de 3000m pour passer les cols les plus bas (col du Taïbit
2082m + 1000 = 3082m).
De plus, la distance horizontale de ces remparts devrait aussi être
1000m. En pratique, les passages des cols se font à 50m sol, les
remparts sont survolés à 1000 pieds (300m)...
Il faut savoir que les remparts de CILAOS contiennent des espèces
endémiques non pas propres à la Réunion, mais à CILAOS, que ce soit
oiseaux (pétrel noir), orchidées, ou fougères qui dépendent d'un
contexte particulier (Cilaos est un concentré de micro-climats). Or, le
bruit déplace les oiseaux, le merle-maurice mieux adapté aux
environnements sonores et urbain vient alors dans la forêt, semble
incité par le bruit à envahir des zones fragiles par bande, chasse les oiseaux
locaux, et crotte en passant des graines de plantes invasives et accélère ainsi la dépravation de la forêt primaire, en voie d'extinction massive.
Le survol dans l'aire d'adhésion provoque un impact important qui devrait aussi mener, en cas d'abus à déclasser la zone de l'appartenance à l'UNESCO... Mais on fait comme si ça n'existait pas pour préserver le commerce.
Cela met en INFRACTION le PARC NATIONAL ainsi que l'UNESCO: ils ne
respectent tout simplement pas les engagements qui justifient leur
fonction.
Dans les zones orange et rouge, les oiseaux endémiques doivent se taire
le matin. Parfois même certains passages font taire coqs et poules pour 20 bonnes minutes...
Il n'est pas rare aussi que les chauves souris de la Chapelle soient
mise en vol par des passages d'aéronefs, qui sans même être bas, y
provoquent d'intenses résonnances.
En dehors de quelques 3 à 5 passages extrêmement sonores par jour qui
sont les seuls vraiments remarqués par des citadins affairés en ville,
l'invasion temporelle produite par 20 à 50 passages d'aéronefs sous
forme d'un
bruit suffisant pour empêcher d'entendre les oiseaux et la musique de
la nature... est de l'ordre de 2 à 5h par matin. Les ULM ont
considérablement augmenté l'impact global en ajoutant de la continuité
au bruit "de fond".
La pollution sonore est la pire au moment le pire: en octobre, novembre, décembre, période de reproduction des oiseaux.
.
CILAOS... Son joli carillon dans son écrin de Montagne.
en DUO, safé K-K-fonie
ET sur 83km carré, par exemple, grosse K-K-FONI
ÉVOLUTION
Les photos du site fin 2013-2014
(2013
l 2014 l 2015)
ne montrent presque pas de paysages de CILAOS avant 10h du matin.:
c'est à
cause du passage des Hélicos et des avions qui empêche le photographe sensible à l'ambiance sonore,
de rester, ou même d'aller sur les lieux le matin, le coeur à tirer des photos. Un
cliché-paysagiste lui demande une certaine
communion et ressenti de l'ambiance: quand il y a du bruit, le photographe n'est plus dans la nature.Mars 2015, nous avons enfin vu les élus qui possèdent CILAOS, le dossier hélico" s'ajoute d'un constat trop évident que nous sommes dans une problématique de PYRAMIDE DE MASLOW qui ne permet pas de partager avec la population et les responsables locaux ce problème.
Nous sommes obligés d'atteindre les scientifiques et les touristes eux même.
En bref, la misère d'une population à 56% de chomage dans un contexte
de crise idenditaire, le fait que les élus, les "grands de ce monde"
ajustent leur préoccupations à celles de leur électorat, rend INCONCEVABLE une prise de conscience à ce niveau: Le plus urgent est d'abord de résoudre les niveaux inférieurs de la pyramide des besoins humains.
L'ennui, c'est que si cela dure longtemps, les dégâts écologiques d'un
tourisme dévastateur et d'une logique de survie exploitée par une économie "bananière", peuvent finir
d'anéantir le patrimoine naturel de "un des 30 points chauds de la
biodiversité".
C'est l'affaire de l'UNESCO ou de scientifiques de préserver un
cadre hébergeant encore des espèces de plantes et d'oiseaux parmis les plus
rares au monde, c'est aussi l'affaire des responsables touristique de
ne pas scier la branche sur laquelle ils sont assis: de mesurer l'enjeu
de sauvegarder ce patrimoine en mettant en avant d'autres stratégies
touristiques: l'UNESCO est justement là POUR ÇA (c'est sa chartre!). La population a bien d'autre soucis ...
10% des touristes visitent la Réunion par hélicoptère. 0.3% par ULM
ou avions. Il en résulte 20 à 50 passages par matinée qui empêche le
concert des oiseaux le matin (les perturbent), nuit à la CONFORMITÉ DE CILAOS À SES PROPRES SLOGANS
Un exemple "d'hallucinations auditives..."
http://cilaos-mon-amour.com/audio/201404260703-0842.jpg
http://cilaos-mon-amour.com/audio/201404260842.mp3
Actuellement l'équilibre installé semble le suivant.
pour 10 hélico, il y a 3 avions et 3 ULM, par heure, et ce 4 à 5 heure de suite,
Les hélico sont systématiques si il fait beau, soit au moins 300 jours/an, les avions 1 jours sur 2 (en saison creuse),
en saison creuse, il y a environ 15 passages sur 2h de temps dont le sixième est de l'ULM ou avion, par matinée,
plus, si ça ne s'est pas couvert, des passages épars sur 2 heures
supplémentaire de temps, ce qui donne en général 20 à 30 passages sur 5
heures de temps,
en saison
pleine, sur 5 heures de temps, il y a 50 à 60 passages, au rythme
soutenu de 10 par heure ou un peu plus, et dont le tiers d'avions ou
ULM.
- Les périodes de calme sont la saison cyclonique:
quand il pleut le matin, ça peut totaliser 20 jours par an entre début
Janvier et mi Mars...
- Les périodes creuse avec seulement 15 à 30
passages par matin occupent les mois de février-mars, mai-juin-juillet,
et septembre.
- Il est rare de descendre par beau temps à aussi peu
que 15 passages/matin, cela arrive au creux extrême de début Juin, mais
si le volcan pète, on remonte en cette saison directe à 30
rotations/matin, comme cela a été observé le 21 juin 2014.
- Les périodes plaines, avec environ 50 passages et plus, sont octobre, novembre, décembre, et août.
octobre, novembre, décembre
est la période où les oiseaux, normalement chantent le matin pour la
reproduction et établissent leur territoire (oiseaux de la forêt).
Il
y a semble t'il une opportunité à cette période pour le merle-maurice:
les lieux bruyants sont "urbain", et il conquière les lieux impactés par
le bruit des hélicos comme si c'était un lieu urbain: la chapelle, ilet
bois rouge ilet dijoux ilet benoît, et ilet des salazes, la zone vers
Ravine Gobert...
Quand le calme était revenu lors de la crise
touristique du Chikunguya, le merle-maurice avait régressé sur ces
territoire (vers 2004 par rapport à 1994) et depuis la hausse des
nuisances de 2013, il est revenu, et surtout, le zoizo-la-vierge est
devenu rare (un responsable de la SEOR a même rencontré des cas de
comptage... menant à un pur zéro, alors
que je pense personnellement qu'il y a un couple pour 3 à 30 habitants
de Cilaos au maximum (200 à 2000) mais le constat semble 1 couple pour 6
hectares de forêt. (un couple était, en MARS 2015 audible ici -21.1250,55.47916
octobre, novembre, décembre c'est aussi la période où les oiseaux de mer nichent: les petits sont au nids dans les remparts.
C'est donc les 3 mois où le tourisme aérien a l'impact le plus négatif....
et les mois où il est double à quadruple de ce qui est un maximum pour
la quiétude humaine d'une personne ouverte à la perception de la
nature...
le maximum? disons que c'est 2h d'ouverture au trafic
touristique, sans dépasser 5 passages/heure, et sans dépasser 3mn par
passage: maximum = 2 heures de temps, 10 passages maxi)
Je
l'ai déduit des seuils (de refoulement) que les touristes souhaitent quand ils sont venu
pour le calme dans la nature (randonneurs pas en groupe capable
d'écouter la nature):
ils demandent comme limites.
- pas avant 7h00
- pas plus de 1h30 de temps.
- pas plus de 6 à 10 passages.
- pas des ULM qui n'en finissent pas.
Ce maximum serait un idéal ou un compromis?
Entre une matinée avec "un maximum supportable" (jour après jour) et une VRAIE MATINÉE tranquille... est le véritable fossé.
janvier-février,
les oiseaux-la-vierge (chakouate), emblématique de l'île, communiquent avec leur poussin qui vole déjà, et
qu'ils nourrissent hors du nid et l'impact des survols pourrait être
important sur la communication éloignée entre le couple et son ou ses
poussins (qui sont aussi grands qu'eux mais avec encore un peu de duvet
sur la tête)

Un chakouate
Il semble réccurent que les "chakouates" disparaissent depuis 3 ans, donc depuis l'an 2011.
Une disparition relative avait été observé entre 1993 et 1998, avec
l'irrruption du canyonning (destruction de la microfaune, base
d'alimentation des oiseaux insectivores) et de bruit toute la matinée
comparable à
2013 (perturbation de la communication toute la matinée).
Le bruit est une possible cause (communication), l'autre grosse
cause est la perte de la base alimentaire à cause d'excès de captage de
l'eau (Fleurs Jaune) et du canyonning (secteur Fleur Jaune- bassin la
Roche, Ravine Gobert, et Pont de Bras Rouge coté ouest du
cirque), même si les canyonneurs ne marchent plus sur le linéaire de
Bras Rouge laissant une chance dans ce secteur à la microfaune.
C'est
dans cette zone que le bruit des hélicos est aussi le plus fort (encore
augmenté par le détour du "rond de Bras Rouge"). Dans cette zone,
les chakouattes sont carrément rares.
Les
observations de chakouate se concentrent sur l'Est de Cilaos à partir
de Ravine Férière, et se regroupent surtout vers Roche Merveilleuse,
Forêt de Mare à Joseph. L'ordre de grandeur est de 1 couple par hectare
de forêt.
(1 pour 6 hectares constaté pour l'instant) soit 200 couples, un couple
de chakouate pour 30
habitants de Cilaos dans la version pessimiste 2000 couples soit un couple de chakouate pour 3 Cilaosiens dans la
version optimiste et 10 couples tous les 6 hectares... Ça paraît encore beaucoup mais voyez le rapport de surface d'habitation.
Les scientifiques affineront la
quantification de ces oiseaux uniques au monde, dont les chakouattes
qui ont un rôle important de protecteur et d'alerteur des autres
oiseaux (d'où le nom de zoizo-malheur car il alerte en cas de piégage à
la colle les autres oiseaux et empêche les captures), ils sont du coup
peut être encore plus
menacés que les fameux "pétrels", étant plus impactés.
Jean Thevenet