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EN RÉSUMÉ...

EN CHIFFRES.

ÉVOLUTION NÉGATIVE GLOBALE
2010 à  début 2015
- La nuisance a augmenté  surtout par l'étalement temporel de la nuisance. Le transfert de la clientèle des hélico vers les ULM moins couteux augmente énormément la durée d'occupation du ciel et du coup disparaissent les moments de véritable calme et les horaires s'étalent.
Les ULM c'est 50% d'augmentation par an.

Grossièrement il y'en a par rapport à 2010 cette suite de progression suivante.
2010 1 ulm par matin
2011 1 ou 2
2012 au moins 2
2013 environ 3
2014 souvent 5
2015  7 à 8/jours
Et cette progression a été qualifiée par un responsable de l'aviation civile, de VÉRITABLE EXPLOSION qui est préoccupante (pour eux, pour des raisons de sécurité, il y a eu 11 crash en 7 ans).
Les ULM sont désormais aussi nombreux en flotte que les hélicos (il y'en a environ 15) et certains sont inféodés à une compagnie (plus de 6 pour la plus grosse), ce qui est comparable au nombre d'hélicos d'une compagnie.

  Cette explosion du nombre d'ULM associés à leur faible capacité de transport annonce, si rien n'est fait, l'installation d'une nuisance continue et assurée sans trève du même ordre de grandeur que celle produite déjà par les hélico, voir pire et avec moins de calme saisonniers.
En cas de demande globale identique, il suffit que un dizième de la clientèle se tourne vers les ULM pour que la nuisance globale soit quasiment multipliée par 2 à 3 (10% de moins hélico mais autant d'ULM que d'hélico, + durée d'occupation temporelle triple)

- Les hélicos n'enregistrent pas une telle progression, la demande serait même stable stagnant vers 45000 clients par an selon l'aviation civile (entre 2012 et 2014), mais ils sont de plus en plus dispersés à cause de la personalification des offres (trajectoires adaptées à une prestation lié à un hôtel par exemple.

- Il y a menace d'augmentation brutale à partir d'octobre 2015 par l'arrivée du tourisme "par package" et le tourisme chinois.

- Les réservations et vol payés d'avances incitent au survol même par mauvaise météo pour ne pas annuler, d'où une relative disparition des acalmies et une prolongation des nuisances même quand les nuages sont arrivés: ainsi les jours de périodes cycloniques qui auraient du être préservés ne l'ont pas été...


TOURISME AÉRIEN PAR MAUVAISE VISIBILITÉ


SOLUTION DE RÉDUCTION DES NUISANCES
(GÉNÉRALEMENT)

- Toute catégories d'appareil: dans les cirques où la résonnance multiplie déjà le nombre de sources apparentes de bruit, il n'y a pas une grosse différence entre un groupe d'appareils et un seul appareil: le paramètre à réduire d'urgence EST LA DURÉE D'OCCUPATION TEMPORELLE.

- Le calme naturel est si profond, que plus que l'intensité sonore, importe qu'il n'y a pas un bruit parasite même faible. De ce fait, ça change de tout au tout entre absence et présence d'un aéronef dans l'einceinte circulaire de CILAOS.
La paramètre à réduire est presque uniquement LA DURÉE D'OCCUPATION TEMPORELLE ou sinon, la seule solution est D'ÉVITER PUREMENT ET SIMPLEMENT LE CIRQUE DE CILAOS.


Réduire la  DURÉE D'OCCUPATION TEMPORELLE.

La solution de grouper autant que possible les passages pour réduire l'occupation temporelle est très efficace: les hélicoptères pourraient passer par groupe de 5 à vitesse horizontale réduite: la durée de passage serait équivalente à 1.5  hélicoptères, l'intensité de bruit autant voir moindre qu'un seul, pour 5 réels: cela réduit la gêne d'un facteur 3.

La limite de cumul étant de 5 passages bruyants par matin (seuil de plainte, seuil de dégôut de la randonée, seuil de participation facile à une pétition contre ça..), la nouvelle limite serait de 10 à 15 appareils, à condition que ces 5 passages soient brefs et ne consomment pas la matinées (ils devraient se produire dans une limite de 1h30 de temps écoulé, et jamais après 9h.)

Pour les ULM et avion la solution est de passer en descente sans mettre les gaz, et pour les ULM très nombreux de passer par groupe de 4: sinon, si ils passent sans couper le moteur en descente dans les cirques, ils sont plus impactant encore que les hélicos pour une même quantité de touristes transportés (il faut 6 ULM pour remplacer 1 hélico qui passe en 3mn, et ça dure 2 fois plus longtemps par passage). Pour que 6 ULM fassent moins de gêne qu'un seul hélico, il faudrait qu'ils soient, tout en volant ensemble plus silencieux et en groupe. c'est possible en vol descendant.
Si ces ULM sont séparés et volent sans précaution c'est presque 1 heure de bruit modéré en plus pour transporter 6 personnes qui n'auraient fait qu'un hélico de plus (3mn de bruit fort en plus).
Dans le cadre d'une priorité à la réduction de l'occupation temporelle: il vaut mieux un seul hélico isolé, que 6 ULM isolés!!! c'est le point important du "discours qui défend les hélicos"!
Les ULM et avions ont intérêt à utiliser leur possibilité de planer, que les hélicos n'ont pas, pour invalider l'état de fait habituel (avec le moteur rapport nuisance/capacité-de-transport plus élevé) qui est sinon, en leur défaveur.

Malgré tout il ne faut pas que le nombre de passages augmente au point de continuer à permettre un bruit moins fort et en plus souvent voir "tout le temps" et qui bouffe encore toute la matinée: et enfin pour des raisons acoustiques il faut voler ni trop tôt ni trop tard.

Trop tôt le moindre bruit contraste avec un paysage encore endormi, à l'ombre avec de l'air froid qui fait "loupe sonore".
Trop tard les aéronefs sont très bruyants car ils évoluent dans de l'air turbulant avec des poches d'airs de températures différentes qui font "loupes sonores".
La tranche horaire de bonne condition est 1h30 après lever du soleil/horizon à 3h après lever du soleil/horizon.


L'expérience montre qu'il ne faut pas dépasser en nuisance:
+ de 3mn de bruit intense et soutenu.
+ de 5 répétitions de bruit prolongé de plusieures minutes
L'expérience montre aussi:
- Que au delà de 1h à 1h30 les nouvelles répétitions sont plus traumatisantes en plus de consommer du temps de matin pour les terriens.
- Que si il y a eu une nuisance trop soutenue, les exceptions en dehors de la tranche horaire de nuisance sont moins tolérés.


Ainsi, si il n'y a qu'un aéronef de temps en temps qui n'insiste pas, passe tranquillement, la situation reste normale.
Le nombre moyen global de passages devrait, sous réserves qu'il n'y a pas de moments d'intense circulation, se réduire à 1 ou 2 par heure/jour-diurne, sous réserve de respecter les moments stratégiques de lever et coucher du soleil, et les moments où le soleil est entre 85 et 90° d'élévation, soit autour de midi en été..
Quand c'est si peu que cela, ça reste logiquement "de temps en temps" et occasionnel, et c'est une situation pourtant spéciale  ici: car dans l'enceinte du cirque de CILAOS, 1 seul passage d'aéronef dure 3 fois plus longtemps qu'en plaine, résonne comme si il y avait 2 ou 3 appareils, et atteint, pour 1 par heure  le niveau de nuisance de 6 aéronefs par heure en plaine et en métropole (voir plus).
Tolérer 1 avion ou hélico par heure à CILAOS est laisser son ambiance sonore globale se dégrader au niveau de zones qui en plaine et en métropole ne se trouvent que près des aérodromes.


Si il y a un moment de la journée une période de survol intense, même si ensuite il ne passe plus qu'un ou deux aéronefs par heure ILS SONT en plus d'un cumul déjà atteint, DE TROP!!!

 Le contexte météorologique de la Réunion ne permettant que de grouper les passages sur la matinée, tout ce joue dans un cumul concentré dans une plage horaire pour ne pas sacrifier totalement la matinée, et pour ensuite ÊTRE SUR D'AVOIR LA PAIX.


par conséquence, nous devons obtenir des limites horaires très strictes pour ne pas revenir à la situation initiale: (débordement sur "le grand matin" et "vers midi" pour une occupation des 5h de beau temps de la matinée).

Nous devons veiller aussi, dans l'hypothèse d'une tranche horaire permise, que ça ne soit pas, durant 1h30, une opération sans limite qui donne l'impression d'une attaque aérienne de grande ampleur et qui soit carrément traumatisante, jour sur jour... Phénomène surnomné "l'Apocalypse Now" par référence à un film sur la guerre du vietnam.

Nous devons veiller à ce que la limite horaire soit précise: c'est important pour pouvoir être en situation de quiétude et non dans le doute de savoir si c'est fini où qu'il faut encore attendre pour se mettre en méditation, se concentrer sur une tache, se ressourcer...
Pour la faune aussi il est important d'avoir des régles précises: les animaux enregistrent les cycles, les horaires et sont très sensibles aux routines avec une précision qui défie les horloges... On connaît l'exemple en métropole des sangliers qui ne sortent de la réserve que les jours de non chasse (le mercredi), alors que pourtant ils n'ont pas les concepts mentaux des calendriers!!!
On connait l'exemple de souris, de serpents, ayant des horaires à la minute, si ce n'est la seconde près, pour passer à un endroit chaque jour. Les oiseaux aussi s'adapterons mieux à des horaires fixés, les animaux, et particulièrement les oiseaux, fonctionnent sur des constructions d'habitude et s'adaptent bien à des dérangements répétés ne présentant pas de danger pour eux, mais conservent le besoin d'un endroit calme pour faire porter loin leur chant.

La question reste entière d'assurer avec des horaires strictes, une permission de 1h30 de tourisme aérien massif. Ça serait le sacrifice de 1h30 de calme matinal, qui "coupera en deux" une randonnée commencée de bonne heure, "cassera l'ambiance" d'une semaine de retraite dans les hauts. Pour ceux que cela gêne, ça signifie encore une contrainte dans le quotidien, au point de s'organiser en fonction des horaires pour éviter le ballet aérien, se fermer chez soi de telle heure à telle heure, arrêter de faire le jardin... Avec la tondeuse du voisin on peut s'éloigner, mais pas avec le tourisme aérien, bruit global sur les 83 km carré du Cirque de Cilaos.

Nous voyons que immanquablement, nous devrons RATIONNER le tourisme aérien, ce qui sélectionne encore une "élite" qui aura le droit, pour son plaisir personnel de "faire chier les autres" qui leur sacrifient une partie de leur droit à la jouissance de leur habitat....

CILAOS, visitable autrement, pourvu d'accès routiers, qui se dévoile à la vue aérienne depuis la route, et lieu de vie de milliers de personnes, dont plusieurs centaines ont réellement besoin de calme et de paix, n'a pas à faire un tel sacrifice pour le plaisir d'une minorité... C'est pas Mafate qui n'a pas de route "et ne peut être visité autrement", mais CILAOS qui en a justement et qui est bien plus peuplé: le cadre de vie CILAOSIEN concerne 8 fois plus de personnes que Mafate...

Nous avons proposé une idée d'alternative: proposer un survol virtuel au moyen d'une cinémathèque de drones, en jouant sur la qualité et dans le meme esprit que la Maison du Volcan qui remplace souvent une visite réelle du Volcan... L'intérêt pédagogique serait plus grand et la ressource profiterait localement à CILAOS-même.

...LES DRONES POUR VOIR TOUT AUTREMENT CILAOS...
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Nous insistons sur le fait que les arguments répétés pour mafate (nécéssité de l'hélico, les mafatais en ont besoin... lieu non accessible à moins de marcher de longues heure) ne se transpose pas à CILAOS.

ET mieux encore. La solution de moindre nuisance pour Mafate c'est la base d'hélico placée à LA NOUVELLE qui va chercher les ravitaillements au col-des-beoufs. L'hélico de service ne survole pas de site externes à Mafate: il n'est donc pas nécéssaire de faire du bruit à CILAOS pour ravitailler MAFATE (et en plus cette trajectoire est des plus coûteuse). Le moins cher et le moins nuisible sont les héliportages entre col-des-bouefs et l'intérieur mafatais.

Pour le tourisme il pourrait être éviter de gêner les gens du littoral de l'ouest pour aller à Mafate. On pourrait en effet y aller par la route jusqu'au col des Boeuf. Si effectivement l'hélicoptère ne remplacait les routes que là où il n'y a pas de routes, la gêne serait bien inférieure: il n'y aurait des hélicoptères qu'à Mafate et pas ailleurs (pour les besoins humains).

Pour le tourisme, la question de sacrifier les lieux non habités contenant les oiseaux endémiques et les forêts primaire (Forêt de Bélouve Bébourg, Volcan, trou de fer et ravines non habités autres que CILAOS) est une question de choix des scientifiques vis à vis de forêts primaires contenant une faune endémique.

CHOISIR ENTRE UN PARC DE LOISIR GRANDEUR NATURE... s'amuser de la nature comme, justement dans un parc d'attraction, comme dans des zones urbaines.
Incompatible avec la charte de l'UNESCO et celle du Parc National.

ou bien
UN PATRIMOINE: "L'UN DES 30 POINTS CHAUDS DE LA BIODIVERSITÉ."
(raison d'être inscrit à l'UNESCO et d'avoir un Parc National), associé à l'éco-tourisme, où on aborde la nature avec respect, sans la consommer.