- Toute catégories d'appareil: dans les
cirques où la résonnance multiplie déjà le nombre de sources apparentes
de bruit, il n'y a pas une grosse différence entre un groupe
d'appareils et un seul appareil:
le paramètre à réduire d'urgence EST LA DURÉE D'OCCUPATION TEMPORELLE.
- Le calme naturel est si profond, que plus que l'intensité sonore,
importe qu'il n'y a pas un bruit parasite même faible. De ce fait, ça
change de tout au tout entre absence et présence d'un aéronef dans
l'einceinte circulaire de CILAOS.
La paramètre à réduire est presque uniquement
LA DURÉE D'OCCUPATION TEMPORELLE ou
sinon, la seule solution est D'ÉVITER PUREMENT ET SIMPLEMENT LE CIRQUE DE CILAOS.
Réduire la DURÉE D'OCCUPATION TEMPORELLE.
La solution de grouper autant que possible les passages pour réduire
l'occupation temporelle est très efficace: les hélicoptères pourraient
passer par groupe de 5 à vitesse horizontale réduite: la durée de
passage serait équivalente à 1.5 hélicoptères, l'intensité de
bruit autant voir moindre qu'un seul, pour 5 réels: cela réduit la gêne
d'un facteur 3.
La limite de cumul étant de 5 passages bruyants par matin (seuil de
plainte, seuil de dégôut de la randonée, seuil de participation facile
à une pétition contre ça..), la nouvelle
limite serait de 10 à 15 appareils, à condition que ces 5 passages
soient brefs et ne consomment pas la matinées (ils devraient se
produire dans une limite de 1h30 de temps écoulé, et jamais après 9h.)
Pour les ULM et avion la solution est de passer en descente sans mettre
les gaz, et pour les ULM très nombreux de passer par groupe de 4:
sinon, si ils passent sans couper le moteur en descente dans les
cirques, ils sont plus impactant encore que les hélicos pour une même
quantité de touristes transportés (il faut 6 ULM pour remplacer 1
hélico qui passe en 3mn, et ça dure 2 fois plus longtemps par passage).
Pour que 6 ULM fassent moins de gêne qu'un seul hélico, il faudrait
qu'ils soient, tout en volant ensemble plus silencieux et en groupe.
c'est possible en vol descendant.
Si ces ULM sont séparés et volent sans précaution c'est presque 1 heure
de bruit modéré en plus pour transporter 6 personnes qui n'auraient
fait qu'un hélico de plus (3mn de bruit fort en plus).
Dans le cadre d'une priorité à la réduction de l'occupation temporelle:
il vaut mieux un seul hélico isolé, que 6 ULM isolés!!! c'est le point
important du "discours qui défend les hélicos"!
Les ULM et
avions ont intérêt à utiliser leur possibilité de planer, que les
hélicos n'ont pas, pour invalider l'état de fait habituel (avec le
moteur rapport nuisance/capacité-de-transport plus élevé) qui est
sinon, en leur défaveur.
Malgré tout il ne faut pas que le nombre de passages augmente au point
de continuer à permettre un bruit moins fort et en plus souvent voir "tout le temps" et qui bouffe encore
toute la matinée: et enfin pour des raisons acoustiques il faut voler
ni trop tôt ni trop tard.
Trop tôt le moindre bruit contraste avec un paysage encore endormi, à l'ombre avec de l'air froid qui fait "loupe sonore".
Trop tard les aéronefs sont très bruyants car ils évoluent dans de
l'air turbulant avec des poches d'airs de températures différentes qui
font "loupes sonores".
La tranche horaire de bonne condition est 1h30 après lever du soleil/horizon à 3h après lever du soleil/horizon.
L'expérience montre qu'il ne faut pas dépasser en nuisance:
+ de 3mn de bruit intense et soutenu.
+ de 5 répétitions de bruit prolongé de plusieures minutes
L'expérience montre aussi:
- Que au delà de 1h à 1h30 les nouvelles répétitions sont plus
traumatisantes en plus de consommer du temps de matin pour les terriens.
- Que si il y a eu une nuisance trop soutenue, les exceptions en dehors de la tranche horaire de nuisance sont moins tolérés.
Ainsi, si il n'y a qu'un aéronef de temps en temps qui n'insiste pas,
passe tranquillement, la situation reste normale.
Le nombre moyen global de passages devrait, sous réserves qu'il n'y a pas de moments d'intense circulation, se réduire à 1
ou 2 par heure/jour-diurne,
sous réserve de
respecter les moments stratégiques de lever et coucher du soleil, et
les moments où le soleil est entre 85 et 90° d'élévation, soit autour
de midi en été..
Quand c'est si peu que cela, ça reste logiquement "de temps en temps"
et occasionnel, et c'est une situation pourtant spéciale ici: car
dans l'enceinte
du cirque de CILAOS, 1 seul passage d'aéronef dure 3 fois plus
longtemps qu'en plaine, résonne comme si il y avait 2 ou 3 appareils,
et atteint, pour 1 par heure le niveau de nuisance de 6 aéronefs par heure en plaine et en métropole (voir plus).
Tolérer 1 avion ou hélico par heure à CILAOS est laisser son ambiance
sonore globale se dégrader au niveau de zones qui en plaine et en
métropole ne se trouvent que près des aérodromes.
Si il y a un moment de la journée une période de survol intense, même si ensuite il ne passe plus qu'un ou deux aéronefs
par heure ILS SONT en plus d'un cumul déjà atteint,
DE TROP!!!
Le contexte météorologique
de la Réunion ne permettant que de grouper les passages sur la matinée,
tout ce joue dans un cumul concentré dans une plage horaire pour ne pas
sacrifier totalement la matinée, et pour ensuite ÊTRE SUR D'AVOIR LA
PAIX.
par conséquence,
nous devons obtenir des limites horaires très
strictes pour ne pas revenir à la situation initiale: (débordement sur "le grand matin" et "vers midi" pour une occupation des
5h de beau temps de la matinée).
Nous devons veiller aussi, dans l'hypothèse d'une tranche horaire
permise, que ça ne soit pas, durant 1h30, une opération sans limite qui donne
l'impression d'une attaque aérienne de grande ampleur et qui soit
carrément traumatisante, jour sur jour... Phénomène surnomné "l'Apocalypse Now" par
référence à un film sur la guerre du vietnam.
Nous devons
veiller à ce que la limite horaire soit précise: c'est important pour
pouvoir être en situation de quiétude et non dans le doute de savoir si
c'est fini où qu'il faut encore attendre pour se mettre en méditation,
se concentrer sur une tache, se ressourcer...
Pour la faune aussi il est important d'avoir des régles précises: les
animaux enregistrent les cycles, les horaires et sont très sensibles
aux routines avec une précision qui défie les horloges... On connaît
l'exemple en métropole des sangliers qui ne sortent de la réserve que
les jours de non chasse (le mercredi), alors que pourtant ils n'ont pas
les concepts mentaux des calendriers!!!
On connait l'exemple de souris, de serpents, ayant des horaires à la
minute, si ce n'est la seconde près, pour passer à un endroit chaque
jour. Les oiseaux aussi s'adapterons mieux à des horaires fixés, les animaux, et particulièrement les oiseaux, fonctionnent sur des constructions d'habitude et s'adaptent bien à des dérangements répétés ne présentant pas de danger pour eux, mais conservent le besoin d'un endroit calme pour faire porter loin leur chant.
La question reste
entière d'assurer avec des horaires strictes, une permission de 1h30 de
tourisme aérien
massif. Ça serait le sacrifice de 1h30 de calme
matinal, qui "coupera en deux" une randonnée commencée de bonne heure,
"cassera l'ambiance" d'une semaine de retraite dans les hauts. Pour
ceux que cela gêne, ça signifie encore une contrainte dans le
quotidien, au point de s'organiser en fonction des horaires
pour éviter le ballet aérien, se fermer chez soi de telle heure à telle
heure, arrêter de faire le jardin... Avec la tondeuse du voisin
on peut s'éloigner, mais pas avec le tourisme aérien, bruit global sur
les 83 km carré du Cirque de Cilaos.
Nous
voyons que immanquablement, nous devrons RATIONNER le tourisme aérien,
ce qui sélectionne encore une "élite" qui aura le droit, pour son plaisir
personnel de "faire chier les autres" qui leur sacrifient une partie de
leur droit à la jouissance de leur habitat....
CILAOS, visitable autrement, pourvu d'accès routiers, qui se dévoile à
la vue aérienne depuis la route, et lieu de vie de milliers de
personnes, dont plusieurs centaines ont réellement besoin de calme et
de paix, n'a pas à faire un tel sacrifice pour le plaisir d'une
minorité... C'est pas Mafate qui n'a pas de route "et ne peut être
visité autrement", mais CILAOS qui en a justement et qui est bien plus peuplé:
le cadre de vie CILAOSIEN concerne 8 fois plus de personnes que Mafate...
Nous avons proposé une idée d'alternative: proposer un survol virtuel
au moyen d'une cinémathèque de drones, en jouant sur la qualité et dans
le meme esprit que la Maison du Volcan qui remplace souvent une visite
réelle du Volcan... L'intérêt pédagogique serait plus grand et la
ressource profiterait localement à CILAOS-même.
.
Nous insistons sur le fait que les arguments répétés pour mafate
(nécéssité de l'hélico, les mafatais en ont besoin... lieu non
accessible à moins de marcher de longues heure) ne se transpose pas à
CILAOS.
ET mieux encore. La solution de moindre nuisance pour Mafate c'est la
base d'hélico placée à LA NOUVELLE qui va chercher les ravitaillements
au col-des-beoufs. L'hélico de service ne survole pas de site externes
à Mafate: il n'est donc pas nécéssaire de faire du bruit à CILAOS pour
ravitailler MAFATE (et en plus cette trajectoire est des plus
coûteuse). Le moins cher et le moins nuisible sont les héliportages
entre col-des-bouefs et l'intérieur mafatais.
Pour le tourisme il pourrait être éviter de gêner les gens du littoral
de l'ouest pour aller à Mafate. On pourrait en effet y aller par la
route jusqu'au col des Boeuf. Si effectivement l'hélicoptère ne
remplacait les routes que là où il n'y a pas de routes, la gêne serait
bien inférieure: il n'y aurait des hélicoptères qu'à Mafate et pas
ailleurs (pour les besoins humains).
Pour le tourisme, la question de sacrifier les lieux non habités
contenant les oiseaux endémiques et les forêts primaire (Forêt de
Bélouve Bébourg, Volcan, trou de fer et ravines non habités autres que
CILAOS) est une question de choix des scientifiques vis à vis de forêts
primaires contenant une faune endémique.
CHOISIR ENTRE UN PARC DE LOISIR GRANDEUR NATURE... s'amuser de la
nature comme, justement dans un parc d'attraction, comme dans des zones
urbaines.
Incompatible avec la charte de l'UNESCO et celle du Parc National.
ou bien
UN PATRIMOINE: "L'UN DES 30 POINTS CHAUDS DE LA BIODIVERSITÉ."
(raison d'être inscrit à l'UNESCO et d'avoir un Parc National), associé
à l'éco-tourisme, où on aborde la nature avec respect, sans la
consommer.