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LIEU ENVAHI PAR LE BRUIT ET LA FUREUR DU MONDE MODERNE...
ALERTE GRAVE GLOBALE : politique touristique techniquement névrosée (qui va dans une évolution morbide), et extrêmement dégradante pour TOUT ce qui est lié, de près ou de loin à la politique de l'IRT (Île Réunion tourisme).
FAUT-IL ATTENDRE QUE DIEU S'EN OCCUPE ?
VOUS CHERCHIEZ DES REQUINS ? >> ICI À LA RÉUNION : ILS VOLENT !!!
Les "requins" avides de commerce-facile croquent notre patrimoine PAS
PRÉSERVÉ,
ils sont devenus les véritables prédateurs des Hauts,
devenus bien... BAS
- Bruit industriel
comme pour l'épandage agricole, avec les ULM,
- Ambiance de guerre
le matin avec les Hélicos,
- Silence de mort
dans des forêts sans oiseaux l'après-midi.
CILAOS :
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Nous attirons votre attention sur le danger de perte
du patrimoine concernant "Une des plus belles îles du monde", dont
40% de sa surface, les "Cirques, Pitons, et Remparts sont inscrits à
l'UNESCO et donc, le croit-on, "préservés"... Mais ATTENTION
!!! l'île de la Réunion est classée en "LANDSCAPE"...
pour s'en mettre "plein la vue" et en profiter un max...
Ce qui est préservé n'est en effet QUE l'aspect visuel du paysage...
Le paysage n'est donc qu'un décors "labellisé" pour parc d'attraction, qu'une minorité, 10 % des touristes, ont conquis en ULM, AVION, ou HÉLICO. Ces engins entretiennent une ambiance d'opération militaire, au rythme de 5 à 10 par heure, les ULM installent une pollution sonore plus diffuse, mais tout aussi préoccupante, plus généralisée encore et qui évoque plutôt le traitement des cultures intensives avec des machines d'épandage à turbine (ils sifflent et sont étrangement bruyants, c'est du à l'altitude en plus des échos).
Le concert de chant d'oiseaux endémiques uniques au monde est donc nullement considéré, et remplacé par une ambiance d'aéroport et de zone industrielle dés 6h du matin, jusqu'à que les nuages empêchent oiseaux et aéronefs de voler (vers 11h), et ce manège dure ainsi 5h par jour toute l'année sans trève, même pas pour les jours fériés.
Il est évident qu'une telle dégradation d'un paysage acoustique est préjudiciable, globalement, sur la faune, la flore, et même aussi sur la société et donc le patrimoine architectural humain. Ce label "landscape" est donc assez surprenant, pour ne pas dire déroutant.
Cette île, ainsi labellisé "Patrimoine mondial" reste la proie de "requins" déterminés à vendre l'île "en package" tel un lunaparc géant où on loge au bord d'un océan infesté de requins (les vrais !)
CHERCHEZ LE RAPPORT :
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Même queue !!!
La crise-requin doppe la pression des prestataires touristiques
sur les Hauts de l'île, "cirques, pitons et rempart", car il faut
miser gros sur le spectaculaire pour remplacer les plages peu fréquentables.
Ne sont pas pris en considération les pollutions
et atteintes à une nature, tant que ça ne se voit pas sur
les photos des lieux !
Ce titre de Patrimoine "Landscape" ne semble avoir pour
seule fonction que celle de fournir un slogan attractif "La Réunion,
inscrite à l'UNESCO".
Tout cela est à l'avantage d'un commerce
honoré comme "bon pour l'économie de l'île" mais organisé
en un tourisme polluant, et néfaste même à l'économie
locale, devenu GASPILLAGE puisque l'essentiel des ressources des hauts
sont perdues: le calme, le bien être, le ressenti de la nature ne
sont pas en effet dans le "Landscape".
Le Bruit des ULM et HÉLICOS, comme LE CHANT DES
OISEAUX ont été purement et simplement ignorés, comme
si cela n'existait pas.!
L'ambiance urbaine, industrielle de ces usines à tourisme n'empêche pas la randonnée, ni l'accès à la nature, mais ceux qui viennent alors sont surtout des adeptes de la consommation de sensations forte ou des obsédés de la performance préparant leur compétition avec un walkman ou les yeux rivés au cardio. Il s'ensuit une occupation "urbaine", bruyante et polluante, nullement à l'écoute de la nature et dangereuse pour ce patrimoine naturel véritablement unique ou les oiseaux "communs" ne sont plus que quelques milliers et du coup, parmis les plus rares de la planète TERRE.
Il même devenu coutûme de parcourir en groupe les sentiers avec un gros poste de radio sur l'épaule en balançant de la musique "de banlieue" à 200m autour de soi, ou bien de se poser dans une aire de pique-nique au départ d'un sentier avec un groupe électrogène et une bonne sono mise à fond pour couvrir le bruit du moteur, et de passer la journée dans une ambiance de fête foraine, en occupant ainsi l'espace sur quelques 10 km carrés...
Quoi de plus naturel en effet de s'approprier ainsi des lieux de toute façon déjà envahis par le bruit et la fureur du monde moderne d'en bas jusqu'en haut puisque la journée y commence sous le vacarme de 10 aéronefs par heure...
CILAOS est une ville-thermale, "station de Montagne et de Bien-être" (slogan de la Mairie) dont les valeurs essentielles dépendent de la condition d'être "un lieu préservé, loin du bruit et de la fureur du monde moderne"(slogan des Thermes).
"Le CILAOS, Oasis de Silence" (slogan d'un hôtel 4 étoiles).!
Le ciel de Cilaos est devenu une "ruche" à ULM et Hélicos.
Le tourisme-aérien a la réputation
de faire venir des touristes alors qu'en réalité,
c'est le dixième des touristes qui prennent tout le bon de la matinée,
pour eux-seuls, qui passent au dessus
et ne se posent pas.
Si ils se posaient, il faudrait
beaucoup de rotations d'hélicoptères (de 6 places) faisant
encore plus de bruit pour une toute petite minorité.:
2 heures de gêne pour tous, pour juste remplacer 2 cars.!
Pour les autres qui viennent voir
le "Parc-national inscrit à l'UNESCO", le contact avec la nature
est purement et simplement ga?hé, et ce constat là-même
remet en question le "label" que ces titres garantissent habituellement.
L'île de la Réunion
commence à prendre par là une réputation d'île
où "tout est corrompu par des confréries qui vendent l'île
aux prestataires dans le seul souci de faire du fric", autrement dit, pleine
de... REQUINS!
Le contact humain, autre valeur
de base de la Réunion, est également remise en cause par
cette pression du tourisme pour fric ou l'acceuil commence à flancher
et ou l'on recherche le spectaculaire sans souci de l'impact. Dans ce contexte
le respect de l'humanité est remis en question.
Les compagnies d'aviation maintenant en terrain conquis,
s'activent plus que jamais en profitant de la "crise requin" qui incite
les instances touristiques à "mettre le paquet
sur les Hauts".
Nous observons un intense lobbying pour que les touristes
réservent leur prestation avant même de poser le pieds sur
l'île. En particulier, le tourisme chinois est l'un des espoirs majeurs
de l'IRT qui veut dopper la fréquentation touristique en prospectant
parmi des populations massives et encore insensibles à l'écologie,
prêtes à dépenser sans compter, et plus naïves:
la classe moyenne chinoise, indienne et sud africaine.
Dans les cirques, en raison des moyens touristiques utilisés
nous sommes bien au delà de la surfréquentation alors que
ces touristes n'y posent même pas les pieds!!!
Tout s'oriente vers un tourisme spectacle-sensation-luxe
au détriment de l’authenticité des lieux et même de
la petite économie locale qui n'a plus de raison d'être si
le charme des lieux n'est plus là, que tout devient flokore, commerce
et nuisances urbaines.
- CILAOS est un lieu dont les panoramas les plus beaux sont DÉJÀ accessibles directement depuis la route, donc pour "ceux qui ne peuvent pas marcher". Les Hélicos n'ont raison d'y être que pour des secours et interventions utilitaires dans les sites non-accessibles.
- C'est l'endroit le plus sonore (cirque de remparts circulaires). Tout aéronef y volant dans des conditions qui en plaine ne ferait qu'un léger bruit à peine remarquable, cause ici des nuisances impardonnables. Et cela se produit dans un site qui est aussi le plus peuplé et le plus visité de l'île.
- La pression touristique rend
intolérable ces formes de tourisme "à grands moyens"
au bénéfice d'une élite. Une minorité de
touristes impose une nuisance aux autres.
Quel intérêt, économiquement
parlant, de sacrifier les lieux à une minorité ... qui chasse
le "bonheur de vivre" des autres.??
Les gites, les restaurants, les thermes, les hôtels, dépendent en effet de la tranquilité des lieux et de sa renommée. CILAOS n'a rien à gagner de devenir "une usine bruyante", une "usine à touristes".
Si nous sacrifions les lieux au tourisme-aérien, ce qui restera de CILAOS ne sera plus qu'un paysage spectaculaire qu'on voit en passant sans même s'y arrêter.
Sur le plan de l'économie-locale, ces nuisances ne rapportent rien sur place, à part écourter les séjours des visiteurs, les faire FUIR.
Sans la santé de ses Forêts, un beau paysage perd son identité... CILAOS doit aussi beaucoup de son paysage à ses Forêts.
- L'impact sur la forêt est évident.: la communication entre les oiseaux est grandement altérée par une "urbanisation" que ce bruit provoque en forêt. Nous avons sur les lieux un vacarme largement supérieure à 1000 fois le bruit "ambiant naturel" (plus de 30 dB, typiquement 35 dB d'émergence mesurée dans la zone résidentielle de CILAOS, bien plus encore en Forêt.!).
L'étude rigoureuse sur le plan scientifique ne demande pas de gros moyens.: tout simplement enregistrer en continu et faire le bilan visuel (analyse temps-fréquence) jour après jour de la présence de signatures acoustiques d'Oiseaux ... "entre" les signatures acoustiques d'Hélico, d'ULM et d'Avions.
Le résultat est bien simple... Certains oiseaux-endémiques ne chantent plus le matin, ont carrément changé leur rythme de vie.: le zoizo-la-vierge, le merle-péi sont peut être les plus affectés. Ils étaient communs et égayaient la forêt, il y a peu de temps.
Ne chantant plus le matin, ou peu, ils se reproduisent probablement aussi peu, et il serait temps de constater que ces oiseaux disparaissent du paysage, laissent un vide comme des instruments de musique qui manquent à un orchestre, particulièrement en octobre-novembre-décembre qui devait être la période où ils sont le plus actif.
- Nous sommes en présence d'une nuisance sonore en augmentation, en explosion même (+50% d'ULM par an depuis 2010) qui s'installe dans le "fait accompli", en plein Parc National inscrit à l'UNESCO et qui sévi à son maximum au moment où la nature y est le plus vulnérable: la période de reproduction: en raison de nouvelles prestations, d'une concurence entre compagnies et de l'explosion du nombre de passages d'ULM la nuisance sonore devient de plus en plus constante et systématique durant 3 à 5h/jour: Quand le calme revient entre deux passages, il est très rare que cela dure plus de 10mn tant qu'on n'est pas en fin de matinée. Nous avons de plus en plus le spectacle désolant de forêts sans chants d'oiseaux locaux: ces oiseaux attendent que le calme s'installe vraiment pour reprendre leur activité seulement durant une après midi qui n'a rien à voir avec le matin, et cela particulièrement au "printemps" en octobre-novembre-décembre: en saison de reproduction, les concerts d'oiseaux du matin ont laissé place aux raids aériens et les après midi ne connaissent plus que de timides petit gazouillis.
Il y a pire encore que L'Hélicoptère : EXPLICATIONS.
REMARQUES SUR LES LIEUX LES PLUS EXPOSÉS
UN EXEMPLE DE MATINÉE EN SAISON CREUSE, 26 AVRI 2014 Et en plus de cela, une inquiétude: après les HÉLICOS, INVASION DES ULM: discret mais pernicieux...
Observations les plus récentes
Note : nous stoppons le compte rendu des observations "détaillées" le 11 février 2015: Il n'y a pas de protocole assez rigoureux pour mesurer ce qui est 10 fois trop excessif de toute façon: il faut plutôt enregistrer, et pour le moment nos démarches n'ayant pas apporté de changement sensible ça ne sert à rien de plus de constater chaque jour la même situation: ce n'est pas la bonne méthode, cela doit être fait avec des appareils automatiques.
ÉVALUATION pollution acousique
L'ajout d'un + correspond à
1 jour sur 10 qui est défini comme en contradiction avec la CONFORMITÉ
DE CILAOS À SES PROPRES SLOGANS en plus d'empêcher le
concert des oiseaux
2014-10 ++++++---- = 6jours/10
(démarches, rencontre parc-national, aviation-civile, pose de tracts,
articles de presse
2014-11 ++++++++-- 8/10
2014-12 +++++++++- 9/10
2015-01 +++++++--- 7/10
2015-02 ++++++++-- 8/10 1ère
dizaine
Conclusion : pas de changement,
ni de la façon de piloter, ni de la fréquence de survol,
il y a eu peut être, c'est même pas certain, des timides essais
restant isolés (quelques avions, hélico, ou ULM qui furent
"furtif")
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