Solution 1 : appareils adaptés à la demande touristique : carrément des avions-de-ligne !!!

Solution 2 : Les baptèmes de l'air réels, ailleurs qu'à Cilaos, en raison de l'impact exagéré ici. Alternative au moyen d'une cinématèque obtenue par drones.

Vu la demande il faudrait faire le survol de l'île avec des avions-de-ligne contenant 10 à 100 fois plus de places pour absorber un "trafic" digne d'un grand aéroport, car eux seuls ont la capacité de transport suffisante pour réduire assez le nombre de passages et que la nuisance devienne seulement "1 fois par heure" environ.. Mais est ce réaliste.?

Nous avons rêvé de voir un Dash 8 modifié : rêve naïf, vu le coût... Pourtant en théorie, il est difficile d'imaginer mieux que cela, et cette solution pourtant resterait insuffisante pour une demande croissante.: le "Dash 8" équipé pour le tourisme, si le critère est "de bien voir", ne remplacerait qu'à peine 5 à 10 Hélicos... On se retrouverait finalement avec le même problème-de-fond d'invasion-aérienne et répétition de passages-aériens et avec la rentabilité, la croissance, ça serait 10 "Dash 8" par heure à la place de 10 Hélicos par heure.: rien de changé pour nous au final (même si le "Dash 8" fait moins de nuisance qu'un seul Hélico).!
Sans compter le fait qu'un espace-aérien ainsi ouvert est envahi par des particuliers qui accumulent les passages.. de plus en plus..

Seul moyen de voir CILAOS du ciel sans gêner, pour autant de touristes : l'équivalent de la maison du volcan (un vrai centre bien équipé.!) pour simuler non pas le volcan, mais LE SURVOL.: un "musée du survol des cirques", alimenté par une abondante cinémathèque de Films 3D tournés par des drones...

Voici des exemples de vidéos de drones..

Le survol cinématographique aurait recours aux drônes pour les plans rapprochés et zones sensibles ou non accessibles aux survols classiques "de loisir"

Sur le plan économique, les ressources qui jadis étaient obtenus par le payement de places de survol devraient ainsi être remplacés par les royalties des films produits.
Sur le plan écomique les compagnies gagneraient des royalties mais useraient moins leur appareils: au lieu de transporter les gens dans les sites sensibles,  ils y seraient producteurs d'images aériennes en parténariat avec les entreprises de drone qui représentent aussi tout un nouveau secteur d'activité et d'emploi: Cela rendrait les survols seulements occasionnels et découplés de la demande touristique et sincèrement serait enfin révélée à TOUS une vision de l'île à la fois aérienne et intime offrant une meilleure perception de la nature qu'un vol réel au bruit des turbines..
 

NOUS DEMANDONS DONC le remplacement des aéronefs de loisir par des DRONES DE CINÉMA, et QUE SOIT STRICTEMENT INTERDIT dans la cadre du tourisme LE SURVOL DANS L'ENCEINTE CIRCULAIRE DE CILAOS, dont toute zone, même en dehors du coeur du Parc, est au voisinage des zones "Patrimoine mondial". Peu d'endroits au monde résonnent autant que le cirque de CILAOS construit en gradins dans un amphitéâtre de remparts.

REMARQUONS BIEN que nous ne pouvons pas sectoriser une activité aussi impactante que le tourisme par avion, hélicoptère ou même ULM dans la zone d'adhésion qui n'est pas le coeur du parc.: ça ferait trop de bruit de toute façon sur les remparts.. Une altitude limite ou une frontière à l'intérieur de l'enceinte du cirque ne signifie pas grand chose. Respecter les 1000m au dessus du sol "dans le coeur du parc" n'est pas non plus réaliste: les touristes ne verront plus grand chose et il s'avère que les appareils restent bruyants, dans l'air tropical d'altitude.: PERSONNE NE SERA SATISFAIT DE COMPROMIS BANCALES..
Une autorisation partielle, un compromis, engendre des tensions, on tire sur l'élastique, on grignote par ci par là, on fait des dérogations par ci par là, et au final, ça ne fonctionne pas..

Si le baptème de l'air en hélico ou autre est certes "incontournable, il y a des zones moins sensibles, des cirques en formation du coté du volcan, le cratère du volcan ou autre pour faire ça, en tout cas en dehors d'un espace fermé et habité comme le Cirque de CILAOS. La priorité est de protéger de cette nuisance le "paradis des randonneurs", le "havre de paix calme et détente", la "station de montagne et de bien-être", la ville de cure thermale, qui est encore dans ses appelations "le cirque de CILAOS" peuplé d'une agglomération de plus de 5000 habitants, parcourue par plus de 100.000 touristes par an venus visiter un Parc inscrit au Patrimoine Mondial de l'Humanité.

En outre il y a aussi  le secteur économique en jeu.:

- d'une part les qualités de CILAOS que menacent les nuisances aériennes risquent d'être dégradées (et le sont déjà) car Hélicos, avions et ULM impactent la durée des séjours "de bien être", font fuir de plus en plus de randonneurs, et font glisser le tourisme de CILAOS d'un tourisme fidèle à un tourisme de passage..
- d'autre part les activités tournant autour des drones dégageraient plus de marges et apporteraient des emplois locaux: c'est moins cher de voler, ça profite à beaucoup plus de touristes, les images sont plus saisissantes, et surtout cette activité n'est PAS LIMITÉE par ses nuisances...

L'alternative au survol-aérien dans les "cirques, pitons et rempart" c'est LES DRONES associés à une installation conséquente.: LA QUALITÉ, ÇA DOIT EN METTRE PLEIN LA VUE.! Il ne s'agit pas de se contenter de vidéos sur des écrans à plat qu'on obtient déjà sur Youtube, mais d'offrir une image en relief et haute-définition, peut être même avec des sensations de simulateur de vol (cabine mobile). Nous faisons un simulateur de volcan pour remplacer un volcan qui dort ou qui est dangereux à approcher, pourquoi pas un simulateur de survol pour remplacer une prestation touristique trop nuisible.?

En plus, ce projet est en accord avec les volontés du CONSEIL-RÉGIONAL de faire de la Réunion un centre de production cinématohraphique.

- Une image saisissante, des passages à basse altitude, parfois en entrant dans des bâtiments, en passant sous des arbres, aller au dessus d'un bassin, descendre le long d'une cascade, montrer tout ce que ne peut pas faire l'hélico!
- Le relief, avec une amplification de relief pour les images à plan éloigné (écartement des objectifs), avec une bande son extasiante comme nous ne pourrions pas entendre dans un hélico... Au cinéma nous sommes libre d'insérer des plans complétant les seules images par Drônes. En dehors du cinéma 3D, citons une installation touristique actuellement inexistante: "des jumelles" qui furent d'abord utilisées pour ajuster les tirs d'obus anti-char.. Le principe est d'augmenter la triangulation pour amplifier le relief; vous voyez le cirque de CILAOS en relief, comme si il était en maquette, avec les nuages qui flottent dedans et se détachent du relief, et ce d'un des multiples points de vue qu'on peut trouver sur les bords de route même. Un drône peut transporter une stéréo-caméra avec des objectifs écartés de 50cm... un relief saisissant montrant la ville comme une maquette. TOUT CE QU'ON NE PEUX PAS OBSERVER D'UN HÉLICO!.
- La variété des choix: des tas de programmes différents, ravine par ravine.
- Le temps: pouvoir passer 10 à 20 fois plus de temps à observer ce qui ne sera jamais vu plus de 3mn lors d'un survol en hélicoptère, en plus de le voir mieux, de plus près.
Ainsi, bien plus que 50.000 touristes par an, verrons CILAOS par les drônes et le cinéma (et bien plus que CILAOS, à toutes les périodes de l'année.!) vu du ciel et assouvirons ainsi leur curiosité quant à l'aspect des lieux de leur randonnée ou séjours, et pour beaucoup moins cher et pas que pendant 3 minutes seulement, MAIS BIEN PLUS.!...

Un musée n'est pas qu'un cinéma.. C'est bien plus. Cela peut être une installation avec plusieurs façons de montrer CILAOS vu du ciel.
Par exemple en HD 3D avec un montage d'images à couper le souffle et une superbe ambiance sonore, ou des "bulles" avec des films 360°, le tout à coté d'une salle d'expo de divers productions artisanales et artistiques de CILAOS.

Certains ne voudront pas de ça, fixés sur le fait que tout ça "ne remplace pas la sensation de voler"..

Il faut en effet pour ceux là expérimenter cette expérience "DE SA VIE", s'offrir "la sensation du VOL en HÉLICO, incontournable, absolument à faire", il n'y a pas de compromis possible...

Si il faut ABSOLUMENT faire voler des dizaines de milliers de touristes par an fixés sur cette idée il faut assurer la prestation là où la fréquence de passage ne pose pas de problème!
Oui il faut bel et bien envisager cela ailleurs que dans un amphithéâtre-naturel contenant une agglomération "capitale de la randonnée et havre de paix, de calme et de détente"...
Pour ceux qui tiennent à se faire remonter l'estomac au dessus des gouffres dans un vrai appareil, ils n'auront qu'à le faire là où ils seront tous seuls et produiront moins de dommages sur la faune, flore et autres humains...

L'île possède encore des endroits vertigineux non-habités et non-accessibles, avec seulement des oiseaux et des forêts uniques au monde, même pas visitées, où l'on gêne ni randonneurs ni habitants, mais SEULEMENT La Nature... En cherchant bien ça doit se trouver pour transformer "sans limites"  en zone de survol à sensation: Implanter une sorte de manège à touristes dans un bout d'île sacrifié ni habité, ni randonné..