Être au Patrimoine-mondial est une garantie, une charte de qualité... Or il semble fort que cette charte ne soit pas respectée.: c'est devenu simplement un Slogan-commercial sans gestion des dérives d'un tourisme "à sensation".

PIRE, il semble même que c'est DEPUIS que le Titre "Parc-national inscrit au Patrimoine-mondial" fait de la "PUB", depuis que ces titres ont été récupérés par le marketing-touristique de la Réunion, que plus que jamais, les "choses se sont rapidement dégradées"... Un tourisme "à sensation", "intrusif", "motorisé" s'est installé, provoquant des nuisances impardonnables dans le coeur du parc et encore plus alentours où il "est permis de polluer".
Le parc national semble partenaire d'instances touristiques qui ont une philosophie inverse et partagent les même locaux.

Sur le plan humain, l'impression de plus en plus récurrente est celle exprimée de touristes qui viennent autrement que chez leurs amis de la Réunion (40% des touristes: une minorité, n'ont pas de pieds à terre chez des amis): N'être bon qu'à donner des sous à des structures "béton-spa-piscine" qui n'en ont que pour l'argent dans les bas, et des hauts qui ne sont pas respectés, sales et bruyants. L'effet de cette appartenance à l'UNESCO semble négative, et mal vécue.: l'heure est au BILAN.
Actuellement c'est un Label-de-qualité qui n'a pas été concrétisé et qui est vécu comme une arnaque.!

l'Île de la Réunion.: inscrite au Patrimoine de l'UNESCO (de l'Humanité.!), n'a pas su gérer sa richesse paysagère qui est actuellement outragée par la pollution (déchets divers dans les sentiers qui choquent de plus en plus, mais aussi pollution sonore).

La "Réunion" a ainsi usurpé son titre de "Qualité" en slogan-commercial pour tourisme de masse avec pour seul critère la rentabilité maximale à court terme, et a laissé le paysage se dégrader sur un point essentiel.: sa Bande-son. Les "cirques, pitons et remparts sont devenus un "Parc-national-aéroport-parc-d'attraction" dans lequel les oiseaux du pays ne chantent plus le matin et sont fortement perturbés et un "Patrimoine-Mondial de l'UNESCO" avec destruction de Biodiversité.: ça ne colle pas.!

Car un paysage n'est pas que visuel, même si le classement "landscape" n'est pas un classement "soundscape": le calme, la quiétude des lieux est un élément STRUCTURANT du paysage visuel... Faites du bruit, chassez les oiseaux ... et ho surprise, le landscape sera finalement modifié (perte de richesse végétale).
Le ressenti d'un paysage visuel n'est pas le même au Chant-des-oiseaux qu'avec un Bruit-d'aéroport militaire. Cela est évident? Pas pour une certaine catégorie de gens qui considère que c'est tout à fait normal et qu'il y a d'autres problèmes bien plus graves à gérer AILLEURS dans le monde.

Le paysage encadrant CILAOS ne semble plus exister qu'à partir de 10 à 11h du matin... Entre le lever-du-soleil et cet horaire, la Bande-son des beaux paysages, c'est cela.
Pour simuler l'effet de la dégradation sonore essayez cela: Asseyez-vous devant votre chaîne-hifi, projettez les plus beaux paysages de CILAOS, mais... faites l'expérience de le faire avec ces Bandes-son, lesquelles doivent être écoutées au casque-intégral ou avec une chaîne-hifi dont les hauts-parleurs font AU MOINS 40cm de diamètre pour les basses.

CILAOS a aussi perdu en partie son ciel-étoilé:... Elle est le siège d'une incroyable pollution-lumineuse très stupide, car outre le problème sécuritaire du à la différence d'intensité-lumineuse d'une portion de rue à l'autre qui est un dysfonctionnement, l'église n'est même pas mise en valeur... Tout cela a été installé dans un contexte connu: un oiseau-endémique craint fortement la lumière et éclairer ainsi la place de l'église comme un stade sachant tout cela est assez provoquant quand on peut, de plus, faire autrement... Mais il y a aussi les papillons, les insectes qui sont perturbés...
Mais... "tout le monde s'en fout"... Un éclairage puissant, fort, ça fait "ville puissante" ville riche, ville "dans le coup".

En dehors du ceour du parc, a t'on le droit de faire n'importe quoi.? Il existe un patrimoine humain et architectural dont la valeur est sans limite. Laisser pousser du béton et urbaniser massivement avec "les ronds de l'Europe" sans aucun rapport avec les besoins et les traditions de l'architecture-locale pourrait aussi nuire en gâchant le paysage... Attention, je ne parle pas là du particulier qui se fait une maison un peu fantaisiste du genre blockauss sous bougainvilliers: cela entre encore dans le charme local et une "aseptisation" serait mal venu. Parlons de ces grandes structures aussi modernistes que possibles, massives, à grand renfort d'aides financières posées comme des "verrues" dans les paysages...

Au voisinage d'une zone inscrite au Patrimoine-mondial on ne devrait pas faire n'importe quoi... On respecte là aussi une Charte-de-qualité, une garantie d'authenticité, celle-là-même qui permet de créer un tourisme-de-qualité qui n'est pas qu'un tourisme-de-consommation "béton-spa-piscine" qui va nuire par "contagion" au Patrimoine voisin et mettre en danger son titre et cette authenticité que les touristes recherchent, las de visiter une Planète où tout est urbanisé, pollué, non-authentique...

CILAOS a, en dehors de ces quelques abberations, cependant plutôt bien évolué : le fait que chacun ait le droit de choisir sa couleur de case est préférable à ce qui se passe dans les Bas où les nouvelles maisons ne sont plus uniques, mais construites à la chaîne, en cités, avec toutes la même couleur... Ainsi l'habitat est ici, chez nous, resté "charmant" au contraire des "BAS" qui sont des banlieues repoussantes et où le mal vivre provoque des dégâts colatéraux (violence, carcasses de voitures, déchets dans les rues, situation aussi évaluée par les visiteurs réguliers "en dégradation depuis 2010": la Réunion devenait un modèle et depuis 2010 tout se dégrade: pourquoi?).

Voir les Photos actuelles de CILAOS

Bruit ambiant :  déjà des irruptions soudaines des Hélicos arrivant en face (c'était le début d'Hélilagon), les coqs, beaucoup plus de chiens, et aussi (ce qui a disparu fort heureusement) souvent quelques pulvérisateurs-à-pesticide par-ci par-là de fabrication chinoise hors-normes de bruit, et le concasseur des 3 mares... Un jour sur 3, l'air était voilé et pollué par le feu de la décharge de Brûlé-marron.: ça faisait comme quand le soufre du volcan envahi le cirque, sauf que ça sentait le platique-cramé... De ce coté, le paysage-olfactif a été récupéré.! Beaucoup plus d'oiseaux, énormément plus de grillons diurnes.

Ce paysage est devenu inacessible le matin : depuis la même place, c'est maintenant un concert de 10 Hélicos par heure, si il fait beau.!

En 1995 cette forêt était intacte... Il y avait en fait 3 pieds de longoses, 3 seulement sur cette portion de chemin, en 1995 entre la route-forestière et la Roche-Merveilleuse. Les arbres ne sont pas dérangés... mais ils vieillissent et n'auront pas de descendance. Quant à la végétation herbacée, les mousses, les orchidées, tout l'écosystème qui n'existait qu'ici et nulle par ailleurs au monde.: cela disparaît pour une plante "banale" qui n'est pas d'identité réunionnaise... Cette invasion est une perte d'identité, c'est une "plante-alien".

Pendant ce temps, vers le Plateau-des-chênes, des "petits boulôts" étaient donnés à de pauv'bougues.: couper sans arrêt de la Longose au sabre en équipe de 10, toute la journée. Néni... ça repousse !

On a ces dernières années essayé carrément d'arracher (ici dans le coeur du Parc) tous les bulbes... Néni.: le substrat est arraché. La forêt survivante est trop clairsemée pour voir se reconstituer son sol.
FAIT symbolique à noter: le parcours du sentier botanique de la Roche Merveilleuse n'est pas entretenu: il est voué à la longose. Une seule personne aurait pu, employée pour cela, préserver le plateau de la Roche Merveilleuse car les longoses n'étaient pas encore 100% implantée.
Voici alors ce qui reste de la forêt une fois les longoses éradiquées (localement.!), et après avoir dé-longotisé une lamentable bande de 50m de part et d'autre de 200m de chemin... On a abandonné.: trop de boulot, la bataille est perdue.

Espoir, le seul restant : trouver un prédateur qui reste, et qui ferait aussi bien le travail que la mouche-bleue sans trop de dégâts-colatéraux.
En effet, sans la mouche-bleue ce paysage là serait totalement perdu à cette heure...

Les Crytomérias envahis de longoses ?

Mince alors ?! VOICI QUE VIENT... un jardin de plantes envahissantes...

Le mal absolu ci : c'est l'ABANDON. On intervient au coup par coup et on laisse ... on abandonne l'entretien par manque de moyens, manque de compétences, face à une plante étrangère et aux nuisances "urbaines". L'énergie, l'argent sont plutôt investis.. où?.. y a t'il des "vases communiquants" dans les budgets du Parc National avec les communes?.

Car il faut de la présence, des moyens-humains, pour maintenir une reconstruction...
Laisser faire la nature ? Risqué. C'est de la forêt du Mexique qu'on aura alors, sûrement pas celle de la Réunion, à moins d'attendre 7000 ans, d'ici là le Piton-des-neiges aura peut être fait le travail (un réset général.: BOUM.!).

Ce site est, rappellons le, soumis à 3 à 4 heures de Bruit très intense par jour, qui joue sur les oiseaux, et cela bien plus qu'en ville, sous la trajectoire de nombreux Hélicos... Poir les oiseaux-locaux: il y a trop de bruit pour qu'ils communiquent entre eux.
L'ambiance étant devenue URBAINE par le bruit viennent alors plus facilement des merles-maurice qui crottent des graines de galabert et de troène à tout-va, même loin de la ville, même loin des chemins, chose qui ne s'observait pas aux temps où les lieux étaient calmes (le merle Maurice semblait se cantonner au tissu urbain et aux bord des routes)

Sans le Bruit, avec le calme-total, peut être que ces oiseaux-étrangers seraient moins envahissants, peut être. ...
Nous avons aussi les rats, entretenus par les déchets et déjections des touristes le long des sentiers les plus fréquentés et autour des campements improvisé.
On peut s'inquiéter de ne plus entendre les oiseaux-locaux chanter le matin et laisser la place aux autres étrangers, "bandes moineaux", "bandes merles-Maurice", qui ont alors la place libre, peu gênés par le bruit-urbain, les rats et la pollution de l'homme.: ils sont "chez eux" et modifient plus rapidemen encore une flore fragilisée.

Depuis quand des oiseaux qui chantent dans le calme ne seraient pas utiles à quelque chose.? Les oiseaux ne chantent pas gratuitement comme cela par inspiration lyrique. Cela ils ne peuvent plus le faire, parce que CILAOS a perdu le matin.

Les oiseaux ne chantent pas "POUR RIEN" mais pour communiquer. Or cette fonction de communication est perturbée 3 à 5 heures par jour  par un bruit qui correspond au travail d'une pelleteuse à 50m.: le passage incessant des avions et hélicos.!

Quand le calme revient avec les nuages, on constate une grave perte.: il n'y a presque plus d'oiseaux-chanteurs et les randonneurs découvrent des "forêts sans oiseaux"... Mis à part les Tec-tec qui sont visibles de près, il n'y a pas de chant, ou si peu... Les merles commencent à chanter seulement à midi au lieu de 6h. Les oiseaux des forêts-primaires ou peu dégradées, en effet, ne chantent plus vraiment le matin à cause du Bruit, ont décalé leurs habitudes, laissé la place aux envahisseurs.

À CILAOS, les nuisances du tourisme-aérien ont explosé, malgré pourtant l'interdiction des déposes.
On ne peut plus considérer le paysage de la même façon puisque "la Bande-son" n'est qu'un bruit d'aéroport durant toute la matinée, plutôt comparable à un pays en état d'opération-militaire lors d'un transport-massif de troupes.: Tout le "beau-temps" est accompagné du Bruit de 7 à 12 passages par heure d'Hélicos, avions et ULM.!

Pour ceux qui ne sont pas en communion avec la nature, affairés à travailler et rouler en voiture, qui ne se promène que rarement le problème est sous-évalué: "ça ne dure qu'un temps", les Zélicos ne laissent pas de papiers-gras ou de crottes dans les chemins, c'est PROPRE... Ainsi on imagine encore naïvement qu'une fois les Hélicos passés, tout est propre et intact... Et bien NON, le Bruit provoque un préjudice quand il s'installe aussi souvent et aussi longtemps.: il vide les forêts de ses concerts d'oiseaux (donc de ses oiseaux à terme) et dégrade pour longtemps les ressentis, les constructions psychiques des animaux, oiseaux et humains, les habitudes et approches de la Nature, dans ces lieux... CE N'EST PLUS le même PAYSAGE et pas non plus les mêmes comportements: les humains allant dans une nature "urbaine" envahie de bruits de moteur sont spontanément moins respecteux, n'étant pas en symbiose avec cette nature, ils la souillent plus facilement sans même s'en rendre compte... Ce n'est plus les même touristes aussi: les gens sensibles à la communion avec la nature, naturellement respectueux, sont dégoûtés de randonnées sous ces raids aériens, et n'y retournent plus. Avec ce bruit constant on sélectionne peu à peu un tourisme dégradant pour la faune, la flore, et même les relations humaines.

Sur ce site, les photographies montrent "Le Beau CILAOS", alors vous ne verrez pratiquement pas de photos faites avant 10h du matin.: tout simplement parce qu'avant 10h du matin le paysage est si perturbé que le photographe n'est pas en mesure de tirer des photos avec un "ressenti" même si le bruit ne se voit pas sur la photo. Tout simplement être "sur les lieux" avec 10 Hélicos ou avions par heure est trop pénible pour s'y rendre souvent.
Jadis les Hélicoptères survolaient le Trou-de-fer, depuis la "chasse au Trésors" de Dieuleveut... mais cette activité s'est étendue à toute l'île, impactant les zones-habitées, s'est intensifiée, et est même maintenant défendue comme tradition... L'occasion de sa vie de faire un baptème d'Hélico... c'est à la Réunion, "l'île aux Hélicos".!

L'effet plus ou moins induit de cette urbanisation-sonore de la forêt est une invasion des oiseaux au chant-fort et de courte-portée adapté au millieux bruyants et évoluants en bandes (Martin, Merles-Maurice, Bélier), aux dépends des solitaires-endémiques au chant à grande-portée plus sensible au brouillage acoustique et vivant en couples (Zoizo-la-Vierge et Merle-Péi, papangue) et avec ces bandes d'oiseaux viennent les plantes étrangères.: Herbe-chiffon, Longose, Troène surtout charriés par les Merle-Maurice.

Au lieu dit "La Chapelle", les chauves-souris sont nettement perturbées. Elles sortent et volent plusieurs fois par matin à chaque approche d'Hélico alors qu'elles devraient se reposer. Ces dérangements en augmentation depuis décembre 2013 datent de la dispersion toute nouvelle des trajectoires, ont sans doute un impact.

Le paysage-acoustique s'est donc considérablement modifié: c'est durant le beau temps un paysage "riverain d'aéroport international" et avec cela le paysage visuel lui-même.: la longose a envahi tous les versants tournés vers le SUD et l'EST de la zone 1100 à 1800m d'altitude, même vers Ravine-Gobert. Le Troène, le galabert, a aussi remplacé la Forêt-primaire en de nombreux endroits et le gazon au bord des chemin est de l'herbe-chiffon.

On ne peut évaluer isolément un impact et dire que les Hélicos sont les seuls responsables de l'invasion des pestes-végétales, mais une chose est certaine.: le Bruit est un élément destructeur de paysage, de plus quand il devient constant, envahissant, fort, intrusif, systématique et gênant obligatoirement les oiseaux-endémiques de qui dépend la forêt.: c'est bien devenu le cas avec les Hélicos qui ne laissent même pas un dimanche-matin...

Coté agricole, le plus impactant a été le recours systématique au Roundup...

Ce n'est pas, bien sur dans le coeur du Parc...
Cet herbicide a été lancé par une campagne de publicité ... qui a été interprétée par tous ou presque comme l'annonce d'un produit "BIO", sans aucun danger.
On a alors depuis les années 1990 une désertification et l'accroisement des espèces-végétales envahissantes associées au champ libre laissé par la perte de flore et faune locale.

L'usage massif d'herbicide a provoqué une dépendance grave, car sans eux, les plantes envahissantes caractéristiques des terrains-pauvres reviennent bien plus fortes qu'avant. Une fois qu'on a commencé avec cette méthode, on n'en sort pas sans passer des années de non-production. Cette dépendance provoque même des drames-humains là où le problème de la pollution se double du problème de financement de tels produits.: ça coûte cher et induit la pauvreté.!

Depuis les années 1995, le Rondup "produit miracle" est dispensé de partout et cela a énormément réduit les insectes, la microfaune, et est peut être une des causes de l'urbanisation de la Nature.
Mais la Nature... on voudrait que ça soit "propre".: comprenons les gens qui ont vécu la "misère rod la paille" avec les crottes de poules dans la case, et qui veulent autre chose que marcher dans l'herbe et la boue.

ÎLET-à-CORDES et Mare-Sèche : ils sont jardinées avec AMOUR, et c'est très charmant car travaillées encore à la main, mais hélas ces cultures sont extrêmement traitées (ce qui d'ailleurs va poser problème avec la protection des eaux-potables). Nous pourrions attendre des "aides", une aide par exemple à la culture associative comme en Afrique en lieu et place des subventions pour les pesticides, car cela sera nécessaire.: les prochains cyclones vont emporter le terrain mis à nu.
Certains vont dire aux zoreils qui tiennent ce discours... qu'ils devraient rester chez eux et s'occuper de leur affaires... que c'est la tradition.
En métropole, ces erreurs ont déjà été faites, dans les années 1950, avec le tout-chimique, et l'heure est à la réparation (tentatives vaines.!) des dégâts (surtout en matière de pollution des eaux-souterraines).: cela peut t'il servir de leçon à ceux qui les commencent à l'identique ailleurs.?
Une autre gamme d'erreurs consiste en toute cette normalisation, détournée par les industriels et les multinationales pour faire couler les tous les petits-producteurs et petits-commerçants...

Il est apparu des produits de technologie aux effets pernicieux, la surpopulation, une urbanisation, et la "tradition lontan" ça ne fonctionne plus pour tous... L'île est trop petite et trop urbanisée pour cela... Nous ne pouvons plus nous permettre de polluer l'Eau et de faire n'importe quoi sans limite avec des produits chimiques qui ne se dégradent pas dans la durée.: cela impose donc des mesures et de nouvelles habitudes qui cette fois ne devront pas être confondues avec celles créees par les Diktats-économiques.!

Dans le cirque de CILAOS, le canyonning a causé des dégâts peu connus pour la simple raison que là où l'on le pratique, il n'y a maintenant plus rien à détruire. Le mal a été fait dans les années 1995 avec le passage répété du fond de Bras-Rouge à la Chapelle dans tout le linéaire.: à l'époque le rocher était couvert de vers collés à la paroi dans une coque cimentée au rocher, cetta abondante microfaune qui recouvrait quasi-totalement tous les tobogans avait peut être un rôle important dans la filtration de l'eau.
Dans l'euphorie de la nouveauté, nous avons vu passer et repasser des groupes piétinant les cours d'eau, et traînant par terre des sacs-étanches, aucune protection prise par rapport à l'abrasion et malaxage des fonds de gravier.: cette microfaune semble avoir disparue, et peu de témoignages, d'observations pourront permettre de reconstituer officiellement l'état des lieux AVANT ce changement radical.

Maintenant et très heureusement, le canyonning ne parcours plus la portion de la cascade-Fouquet à la cascade Bras-Rouge, et de la microfaune est un peu revenue. Il semble aussi qu'après une période de prospection intensive et invasive préoccupante pour les ravines secondaire à faible-débit, les canyonneurs laissent enfin la paix à la Ravine-Gobert, au Bras-des-étangs et à la Ravine-Ferrière (en saison-sèche) qui sont stratégiques pour la microfaune mais qui sont "sales" et peu spectaculaires pour les touristes qui attrapent des boutons dessous le Néoprène, donc pas si intéressantes que cela. Cependant Ravine-Gobert souffre d'intrusions de particuliers en saison-sèche (constaté en mai et dernièrement 23 et 28 octobre 2014).!

Par endroit il n'y a plus rien à détruire et aucun risque à maintenir ce tourisme "sportif" qui par contre doit veiller à préserver les "réserves de faune" et éviter la prospection ailleurs.

CILAOS a conservé par miracle des ravines avec Microfaune contrairement à Mafate qui souffre de dégradation rapide depuis 8 ans en raison de la pollution par les détergents (savons, lessives, produits divers).

Le canyonning préoccupe d'ailleurs beaucoup : son succès mène à la surfréquentation... Préserver la nature mènerait à une limitation de cette activité, à des contraintes menant en martyr les organisateurs dans une gestion mal-vécue par les locaux qui voudraient "croître sans entrave" selon la "liberté des entreprises". "Nous voudrions bien d'une nature belle et intacte, mais sans limitation, pouvoir tout faire dedans"... Manque de chance, l'île est petite et cette nature est fragile, et en plus les adeptes sont nombreux.
Ceux qui le comprennent à temps veillent à cadrer leur activité pour "sauver le zafair".: le canyonning-destructeur est plutôt le fait de particuliers qui prospectent, cherchent à sortir des "sentiers battus", et dérangent les endroits "cachés" avides de nouveauté, las de faire les parcours "à touristes". Aux professionnels de veiller à ce que leur profession ne soit pas menacée par les dégâts de quelques-uns...

Ce qui est à noter c'est qui n'est apparu qu'après les années 1990.: cette approche "sensations" et technologique de la nature qui n'a plus rien de commun avec l'approche classique, même si depuis le canyonning s'est un peu assagi. On utilise maintenant du matériel que la technologie-moderne nous a rendu disponible, et avec cela on sort des sentiers, on vole, grimpe, on saute, on crie de partout, on s'éclate et parfois on se plante. Vidéo 3 fous volants (survol en wingsuif)

Cette instrusion dans une nature utilisée "en terrain de jeu" va de paire avec les survols-intensifs en Hélicoptères... Avant les années 1990, visiter ainsi des lieux ne nous serait pas venu à l'idée, et de toute façon personne en aurait eu les moyens. On y allait à pieds, tout simplement, et les humains hors des sentiers battus étaient rares... Les rapaces avaient leur territoire, les oiseaux s'entendaient chanter une fois un peu loin de la ville, les araignés pouvaient laisser leur toile sur les flaques d'eau dans les ravines...

La richesse-technologique ambiante donne maintenant des moyens de nuisance-involontaire démultipliés et surprenants (pour la Nature) qui n'existaient purement et simplement pas il y a peu, très peu, même pas 30 ans et ce laps de temps et trop court pour laisser l'équilibre se faire dans la Nature ainsi violée par surprise, qui n'a pas le temps de s'adapter.

La marche et la randonnée sont restées au même niveau d'impact, très modéré, cantonné aux sentiers.: elles ne portent pas atteinte à l'environnement, ou peu, et il n'y a pas de stress-territorial tant qu'on reste sur les sentiers: enfin.. les touristes semblent de plus en plus faire caca et les chemins ressemblent de plus en plus à des WC publique, et cet aspect là dérange autant que les hélicoptères les randonneurs. Avec ces déjections, viennent des mouches, et des rats.
Les grandes manifestations-sportives à la mode à la Réunion, tel le Grand-Raid, la Transdimitile et autres, pourraient inquiéter puisque la charte de l'UNESCO aborde ce sujet... Mais ce sont des festivals occasionnels dont l'impact est minime, infime même par rapport aux faits-quotidiens du tourisme excessif.: le Grand-Raid a bien moins d'impact finalement que des cohortes de promeneurs enduits de crême-solaire qui vont se tremper en amont de Cascade Bras-Rouge. Bien sûr, il faut nettoyer après les grandes courses, mais ces grandes courses ne salissent, finalement pas plus les sentiers qu'un gros week end envahi par des promeneurs qui vont pique niquer au bord d'un bassin... Bassin Fouquet, Cascade Bras-Rouge, Bassin Bleu et Fleurs-Jaunes sont les plus impactés.
 Les promeneurs laissent aussi des miettes de pain aux oiseaux qui acceptent volontier (surtout le tec-tec), c'est ignorer l'impact-négatif de cette drogue pour eux, car c'est une drogue qu'ils adorent mais qui leur fait des effets-similaires à ce que ferait l'alcoolisme-chronique chez nous...

Ce qui porte aussi atteinte à l'eau et gravement (en forte hausse), c'est les baignades avec crème-solaire (à cause de l'usage des parfums-chimiques et de matières-grasses.: cette pollution est en forte hausse, même avec le parfum sans crême-solaire... Alors que dans les années 1990 aucun réunionnais s'en mettait, maintenant c'est aussi fréquent qu'un réunionnais se parfume que pour un parisien.: il faudrait d'urgence, comme au Mexique, imposer l'usage de crèmes-solaires non-polluantes et éviter les parfums-chimiques en randonnée, ce qui est possible pour un pays riche avec un peu de sensibilisation et d'éducation qui va, bien sûr à l'encontre du commerce de ces produits, mais qui pourrait ouvrir un débouché-local pour une fabrication-locale adaptée. Pourquoi pas des produits "péi" alternatifs aux produits de grosses usines-chimiques, pour la peau.?

Les cacas, les besoins ? Cela pourrait se gérer, c'est aussi un problème de gestion de son propre-corps qui n'est pas accessible au touriste.: pour quelqu'un qui est réglé, qui a l'habitude du déplacement au moyen de ses muscles, qui se déplace au quotidien à pieds, il est possible de passer la journée dans la Nature sans avoir à déféquer au bord d'un ruisseau ou en plein-millieu du départ d'un sentier-secondaire. C'est un fait que bien souvent la condition-physique manque un peu et les intestins des touristes ont du mal à se faire au décalage-horaire... Problème.: Ravine-Fleurs-jaunes devient un véritable WC-publique et cette pétition n'a pas eu gain de cause, peut être que ces toilettes auraient été un abri à rats, elles n'ont pas été construites.

Les parfums ?! L'homme est le moins doué des animaux en odorat. Ce qu'il sent à peine à 1 mètre, les poissons dans les rivières le sentent à plusieurs kilomètres, ainsi que les insectes et microfaune d'eau.: l'intrusion constante de parfums-corporels dans la Nature n'est pas si anodine même si cela ne fait pas de "crampe au nez" chez les humains... Mais bon... cela semble un tout-petit détail par rapport à l'ambiance sonore sacrifiée, aux pestes végétales, au piétinement des gravières... un détail...