Vocation de cette Cinémathèque 3D : offrir mieux que le tourisme-aérien et être un moyen de découverte des zones seulement accessibles par la voie des airs, service plus accessible et moins cher qu'un classique survol offert à la population et aux touristes qui, en raison de l'impact a toute les raisons d'être interdit dans cet espace.
 

Avantages attendus du Centre d'observation et d'analyse aériennes (cinémathèque)

- Choix important de trajectoires de survol, en plus du choix du contexte (saison sèche/humide, lumière matinale, lumière de midi, après midi...)
- Emplois sur Cilaos-même.
- Bien que virtuel, survol de meilleure qualité (images plus nettes que l'oeil humain peut percevoir, plus de relief, plus de choix, plus de temps d'observation)
- Temps de visite étendu à volonté pour approfondir l'observation de ses images...
- Accessibilité: moins cher, et pouvant aussi être fréquenté par les habitants (les habitants peuvent obtenir un droit d'entrée à prix réduit)
- Contexte adapté à Cilaos qui connaît des après midi brumeuses ou pluvieuses souvent ennuyeuses pour les touristes qui, au lieu de tout de suite redescendre dans les bas pourraient prendre le temps de visiter le musée et y confronter leur souvenir récents avec des images archivées, et avoir l'envie de rester, de découvrir d'autre randonnées...

- Éducation des habitants: pour eux un moyen de redécouvrir l'incroyable beauté et richesse de ce qui est à coté de chez eux. Cela devrait contribuer à un meilleur respect d'une nature alors valorisés, devenus, à leur yeux aussi, LEUR richesse. Vivre dans un endroit dont qu'on est fier d'habiter est plus facile à vivre que de tenter de reproduire un mode de vie isolé d'une nature jugée hostile et banale faute de la connaître.

L'idée: visiter à travers une banque de donnée continuellement enrichie, de films de survol dans le Cirque de Cilaos ainsi exploré dans tous ses recoins, zones habitées comprises (pour révéler l'architecture locale et la culture, ainsi que les cultures), non pas par hélicoptère mais seulement au moyen de caméras embarqués par des hélicoptères miniatures télécomandés: des drones.

L'arrivée du matériel HD et du matériel 3D (Relief) miniaturisé autorise des prises de vues saisissantes avec un relief plus apparent que pour l'oeil humain, car la perception du relief dépend de l'écartement entre les 2 yeux (triangulation)... Avec des caméras il est possible d'exagérer cet écartement et de montrer la profondeur du cirque de Cilaos.
Il est aussi possible de plus approcher le relief, d'avoir plus de premiers plans, puisque un drone est de petite taille, et ne fait pas risquer la vie d'un pilote.
Le drone fait des survols de 7 minutes environ, voir plus, en décolant de divers points d'accès d'où il est télécomandé... il peut ainsi survoler une à une toutes les crêtes, tous les pitons, toutes les ravines...
quelques plans lointains pourraient être fait d'hélico avec des caméras avec écartement des objectifs pour un relief amplifié. l'hélico ainsi utilisé ne passe pas souvent, et ne s'approche pas et emporte du matériel lourd de cinéma avec une forte puissance de zoom. Il ne va que là où on se trouve hors de porté de télécommande des drônes.

On peut aussi associer à ces images des paramètres pour l'observation: température de l'air, température de point de rosée, prises de vue très haute résolution de remparts, qu'on regarde ensuite "à la loupe" pour surveiller l'état de la flore. Ces drones peuvent permettre de repasser souvent à moindre frais "revoir" les même zones et ainsi en retracer l'évolution. C'est plus qu'un outil pour le tourisme, c'est aussi pour les botanistes, ornithologues, géologues, ou même météorologues.
 

Le musée...
Il présenterait des salles avec du matériel HD et 3D mis à la disposition du public. Soit un mini cinéma, soit des bonnes télé HD avec quelques places, et un système de choix de trajectoires de survol proposés parmis une liste (ou avec un ordinateur). Citons les "bulles" présentant les images tournée à 360° par des caméra "sphériques" qui tournent les images à la façon des appareils photo de maps.google, mais là elles seront projetés sur un écran adapté donnant la sensation de voller suspendu dans une nacelle.

Associé au centre lui même serait associé une expo-photo, des téléviseurs plus simples proposeraient des reportages sur divers aspects du cirque, dans une salle où l'on verrait également des cartes, des panneaux explicatifs sur tous les sujets passionnants que l'on peut trouver, à l'infini sur Cilaos et son cirque, des oiseaux endémiques aux caractères culturels de la population, son histoire, le tracé des routes, toutes ses informations que l'on ne trouve  actuellement que dispersée dans les livres, des cartes postales, ou des doccuments d'archive... Le musée pourrait organiser ces informations dans une grande salle d'expo.

Le musée sera confortable, on devrait y passer une bonne partie de l'Après midi, assis aussi bien qu'au cinéma (ce qui est apréciable après avoir randonné), et surtout en prendre plein la vue d'images aériennes à couper le souffle, spécialement conçues pour montrer ce qu'il est impossible de voir par hélicoptère ou en avion... Le drône peut en effet voler à hauteur d'homme le long d'une arête, s'approcher du sommet de l'église avant de reprendre l'altitude et le relief des images sera plus saisissant que celui visible à l'oeil nu..

Les équipes seront des pilotes d'aéromodélisme, des informaticiens, des spécialistes en transmission par voie herztienne, afin que les images puissent être "tournées" depuis le sol en pilotant à distance un engin bien plus petit et donc moins impactant sur l'environement survolé que le minimum nécéssaire pour embarquer un homme...
Au sol, le caméram s'occupe des prises de vue, oriente les caméras selon ce qu'il observe sur son moniteur, tandis que le pilote s'occupe avec son propre système de prise de vue dédié au pilotage, de positionner l'appareil. Inutile de décrire à l'avance les modalités, c'est sur place que cela se précisera dans les détails, qui d'ailleurs peuvent varier suivant "les missions" et les modèles de caméras, ou de drones.....
Certains drones partent à des kilomètres avec un GPS pour se localiser, d'autres se pilotent à vue, d'autres ne sont que de simples ballons qui élèvent une caméra pour faire un panoramique du paysage... jusqu'à 32 km d'altitude! Il y a un grand champ de possibilités.

Ces techniques de prise de vue existent déjà pour survoler les chateaux et les villages en métropole. La chaîne ARTE a diffusé l'été dernier (Janvier février 2013) une série de doccumentaires sur des villages de France survolés au moyen d'un de ces drônes... Les images sont saisissantes déjà à la télé, l'appareil pouvant aussi bien se faufiler dans une rangée de vignoble à hauteur d'homme que survoler de très haut un monument, à hauteur de... papangue!!!
Ce que les Cilaosiens verraient en lieu et place de 30 à 60 passages d'hélicoptères bruyants, c'est un petit appareil radio commandé, mesurant à peu près 1m de long, faisant certes un bruit de moteur léger et plus aigu qu'un avion classique (comme un appareil d'aéromodélisme), occupé à visiter un "coin" du cirque de Cilaos. Cette nuisance locale serait occasionelle de toute façon.

Cela pourrait être une attraction, l'impact serait minime, et contrairement à l'hélicoptère ordinaire, il y aurait peu de répétitions.. Il faudrait attendre quelques jours pour revoir cet appareil repasser, et le bruit ne porte que sur quelques centaines de mètres en zone calme (contre 5km pour les hélicoptères ordinaires). Il y a fort à parier que en vol au dessus de la ville, l'appareil ne s'entendrait pas.

Les survols des habitations, des routes et des monuments seraient possibles, en bref: montrer aussi le patrimoine des zones habitées sans que les passages se répétent au point de devenir lassants et de toute façon bien moins impactant qu'un classique survol d'hélicoptères à 1000 d'altitude au dessus de la zone. Ils seraient renouvelés quand il ya du changement,  pour varier les choix d'images, après des grosses pluies, aux changement de saison, à différentes heures de la journée.. On peut aussi voler par mauvais temps en drône pour montrer une ravine grossie par la pluie.

En ce qui concerne le "musée", la partie publique serait un petit Cinéma multiplex avec des petites installations de quelques places montrant des films en relief et haute résolution avec des sensations (si possible du "4D" comme à la maison du Volcan qui fait ses preuves). Il y aurait aussi une autre salle offrant encore plus de choix de survols annexes, ravine par ravine, rue par rue, sur des télés en relief et une résolution ordinaire (qualité TVHD). Un ordinateur avec un moteur de recherche associé à une carte de Cilaos ferait démarrer les film choisis selon des critères de recherche (saison, année, nom d'un lieu dit, parcours de GR) visionné par chaque petit  groupe de visiteurs.