Le Tourisme Aérien ne peut plus être toléré
car nous avons déjà une situation intolérable alors
que ça concerne une minorité (10% des touristes) et un secteur
écomomique minoritaire.
La pression de la demande étant trop grande, tout
compromis ne fait que continuer à ne satisfaire qu'une toute petite
minorité de touristes tout en tolérant des nuisances importantes
aux dépens de tout le reste. Limiter signifie conserver un tourisme
totalement élitiste qui engendre des tensions autant qu'il y a des
envieux qui sont rejetté de la possibilité de le faire alors
qu'une minorité se le permet et donne l'exemple. L'argument que
le tourisme aérien est un secteur écomomique à préserver
ne tient pas car le profit ainsi que les prestations ne concernent qu'une
petite minorité et la publicité pour l'île deviendra
(est déjà) négative en raison des nuisances si cela
se démocratise.
Faut t'il limiter ou demander l'arrêt?
Le cirque de CILAOS est le plus défavorisé
par le tourisme aérien: il n'est pas lisible vu d'en haut à
moins de descendre et de frôler les remparts, il est circulaire et
amplificateur de résonnance plus que tout autre endroit de l'île.
Il est le plus facile à visiter autrement car déjà,
parcourir ses routes donne des point de vues aériens: il faut bien
plus que 3mn de survol pour "apprendre" le relief. En plus il est le plus
peuplé, et contient la capitale de la randonnée: c'est là
qu'on gêne le plus de monde avec le volcan (qui par contre lui n'est
pas habité).
Enfin, c'est un des endroits de l'île qui contient
le plus fort taux d'espèces endémiques en raison de sa variété
de microclimats entre sec et humide et la présence de ses remparts
les plus verticaux et élevés. C'est pourquoi il devrait être
EXCLU des trajectoires d'aéronefs de tourisme pour que la quietude
soit assurée: Limiter reste intolérable si c'est juste "limiter
un peu"... Rien ne changera si on réduit seulement de quelques pourcent.
Ou il faudrait passer carrément de 10 hélicoptères
par heure à un seul par heure SANS qu'il y ait 2 ou 3 ULM qui commatent
une bonne de l'heure, et ça ferait encore beaucoup.
L'urgence absolue est déjà de mettre fin
au survol avant 7h00...
Le baptème de l'air de
50000 à 100000 touristes par an devrait se détourner de ce
lieu trop vulnérable et l'accès aux aéronefs interdit
dans le cadre du tourisme, permis uniquement pour les prises de vue, les
travaux et les secours. Combiner ces 3 activités minimales est déjà
plus que suffisant pour que soient fréquents les passages d'aéronefs
en tout genre, mais au moins, ils seraient découplés de la
demande touristique. L'idée qui paraît la seule
à fonctionner et qui a un fort taux d'approbation est de remplacer
le survol de CILAOS accessible seulement à une minorité,
par une cinémathèque et un musée permettant à
tous de vivre les images avec sensation avec une approche plus intime du
paysage au moyen de drones de cinéma.
Cela à condition que le niveau de qualité
porte sensation.
Il faudra qu'il reste possible de faire l'expérience
pour ceux qui y tienne, d'un bapteme en hélico incontournable pour
les sensations de vol.
Nous insistons sur le fait que
le bapteme de l'air avec "les sensations de vol" peut se faire ailleurs
que dans l'endroit le plus vulnérable et le plus peuplé des
hauts et demandons l'arrêt des passages touristiques sur CILAOS.
La liberté-créole est hélas le levier d'action d'un commerce dévasteur qui exagère et profite de "l'auto-liberté" pour pourrir l'île, sans limites, en y faisant un tourisme et commerce facile et "captif" mais destructeur de la qualité-de-vie et du ressenti des paysages qui ne sont pas qu'à traverser ou à voir.! Cela ouvre à tous les excès, en court-circuitant bien sûr gîtes et commerces-locaux et en faisant fuir les touristes encore présents qui recherchent l'authenticité et la "douceur de vivre" créoles...
TOUT CELA...
Dans la Réunion "île poubelle", les
excès des touristes cédant à l'option "survol de l'île"
ne sont plus des papiers sur les quelques mètres du bord de la route,
mais un Bruit qui couvre les murmures de la Forêt sur TOUT le Parc-national
et sur l'espace-de-vie du plus de 20.000 habitants (plaine des Palmistes,
Salazie, Mafate, et Hauts de l'Ouest).
Détail du passage très bruyant de "Corail-Hélicoptères" du 26 avril 2014 7h45 :
La situation en est là malgré le mieux observé de Juillet à Septembre jusqu'au 3 Octobre.: le calme revient trop tard pour profiter des lieux, après une période de nuisance de durée supérieure à 2 heures.
Évaluation subjective
de la nuisance-aérienne :
Environ 1 touriste sur 5 prend place dans un aéronef pour faire
le tour de l'île, mais cet aéronef-de-tourisme n'a qu'une
capacité de transport 50 à 100 fois moindre qu'un avion de
ligne.
Pour un avion-de-ligne, il y a donc entre 5 et 10 petits-avions
ou hélicoptères...
Enfin, un avion-de-ligne en plaine ou sur le littoral-est... est bien
moins sonore que plusieurs minutes de bruit d'aéronefs de petits-calibres
dans un cirque montagneux, même en comparant avec les gros avions-à-réacteur...
Si vous avez la chance de comparer un décollage de gros avion-de-ligne
à Orly en même temps qu'il passe un hélicoptère
en approche vers 500m/sol, vous pourrez comparer.:
l'Hélicoptère de type "écureuil" est aussi bruyant
et ça dure plus longtemps. Il y eu des gros progrès et ces
progrès ont diminué le bruit des gros-avions plus efficacement
que le bruit des petits-avions et hélicos. Les ULM sont du coup
parmi les plus bruyants.
Un "avion-de-ligne" passe parfois dans le cirque de CILAOS, identique
à certains avions-de-ligne, il sert aux incendies. Il
a démontré sa faible émission de nuisance.:
c'est quasiment le moins impactant si on considérait le rapport
nuisance/nombre de passagers (un appareil de ce type pourrait contenir
70 passagers).
C'est pour cela qu'une solution viable serait de reconvertir des avions-de-ligne
en avion de visite-aérienne en modifiant les hublots et la carlingue
pour la visibilité.. si encore seulement 10% des touristes faisaient
le survol... car sinon, on retourne à l'intolérable situation
de répétitions de passages à une fréquence
trop élevée, donc ça reste une solution non adaptée
à la pression touristique.
Pour être en paix dans la Nature, il faut éviter les horaires durant lequels c'est le bruit des avions et hélicos qui domine, et se contenter des périodes où ils ne volent plus, donc de chaleur ou de météo instable... Il reste certes quelques bons-moments, mais le "bon de la matinée" restante devient insuffisante pour caser une randonnée par beau temps: faire des photos dans la nature dans le soleil du matin est tout simplement trop pénible au quotidien. C'est pour cela que ce site ne contient pas de photo de cette tranche horaire...
Le paysage-acoustique est supprimé durant 4
à 5 heures par jour,
CILAOS n'est plus le "Havre de paix, de calme et de
détente" comme annoncé...
La conception touristique locale propose désormais des "produits" destinés à des nouveaux-touristes choisis pour leur richesse et envie de dépenser, qu'il est plus juste de définir comme du "tourisme de masse", "tourisme captif", "tourisme de luxe", avec une conception marketing digne de yaourts pour maigrir. Cela véhicule une image "St-Tropez" ou "île-Maurice" ... totalement à contre-courant des compétences naturelles de notre Île.
Cette approche artificialisée correspond de plus en plus à
ce que fuient en priorité les touristes encore naturellement venus
ici en recherche d'authenticité, qui étaient ceux qui venaient
autrefois à la Réunion... Peut être même que
cette tournure-commerciale est plus dissuasive que les Requins.!
Avez-vous oublié que la Réunion attire encore par
sa chaleur humaine, sa douceur de vivre.?
21 octobre 2014 , 7h17
Ces ULM en escadrille sont peut être signe que des pilotes
ont entendu notre message : ENFIN un essai ?
ET bien voilà ! Quand on veut... on peut...
Sonogramme du passage des ULM "les moins bruyants" : à
peu près la même intensité
que la circulation-routière dans un
tissu urbain résidentiel ou d'une autoroute à quelques centaines
de mètres...
.
(Les ULM font les traits-horizontaux, la circulation-routière
les traits qui montent et descendent. Durée de passage 5mn).
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C'est un bruit encore suffisant pour "urbaniser la forêt"
sur le plan-acoustique (et perturber donc) si cela dure.
De tels passages doivent rester occasionnels.
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