Signalements, évènement
BRUIT du tourisme aérien.
Un Miracle a duré 3 semaine de début décembre au 24 décembre. Pas d'hélicos avant 7h00 Les
nuisances des ULM et des avions sont importantes: ils maintiennent un
bruit continu et eux n'ont pas respecté avant 7h et ont quasi annulé le
"bonus" offert par les hélicos qui n'a pas duré étant donné le
précédent.
24 décembre: LA COMPAGNIE CORAIL RECCOMENCE LES PASSAGES À 6H
(6H06 SUR CILAOS et HÉLILAGON à 6h35) ce qui annule une règle qui
semblait établie. C'est
d'autant plus grave que c'est précisément en période de fête, à cause
du bruit le soir et du besoin donc de récupérer le matin. Même si c'est calme
entre 6 et 7h on ne peut pas compter dessus, et en profiter pleinement
car même dans le calme il faut se préparer à l'éventualité du
dérangement, il n'y a donc pas la quiétude que permettraient des
limites horaires établies, il devient interdit de se coucher tard le
soir pour une raison ou une autre.
contact mail avec compagnies: demande de rencontre.
L'aviation civile se plaint d'un non-dialogue
répressif qui menera à Rien. OK, c'est juste, mais en mars-avril
Jean Thevenet avait tenté le contact avec les responsables qui se
sont déchargés sur les pilotes qui eux l'ont jeté
comme un simple gêneur qui n'a qu'à aller habiter ailleurs...
Rapport sociaux à réparer, dialogue à établir,
mais ce n'est pas pour conclure "OK, tout reste comme avant"..
BASSIN BLEU... site trop fréquenté
lors du rusch de la saison sèche, pour un bassin qui n'existe plus,
du moins pas à la hauteur de son appelation.
Le site touché est en amont du chemin sur le plat de rocher. Un guide édité sur papier invite à ce site.
Ce site a une capacité d'acceuil de moins de 5 personnes par
jour, peut être 1 seulement en période sèche, surtout
cette année (sècheresse historique)... il passe parfois 40
à 100 personnes/jour qui sortent du sentier, brassent l'eau, et font
"leurs besoins".
Jusqu'à présent la leptospirose a été
exceptionelle dans le cirque de CILAOS. Elle a touché des égoutiers
et des mangeurs de rats (oui na moun qui mange ça même..)
Fleurs Jaunes, Bassin Bleu: il n'y a pas assez d'eau (depuis le captage
de Fleurs jaune encore moins) et trop de fréquentation, trop
de cacas de touristes avec miettes de pain, avec beaucoup de rats, des
souris: il y aurait même eu déjà
UN CAS (information à vérifier) de leptospirose déclaré
à CILAOS Fleurs jaune en novembre 2014, les professionels
du canyonning craignent une perte de succès de leur secteur, et
en tout cas ils ont du arrêter de fréquenter Fleurs jaunes PAS ASSEZ D'EAU...
Les touristes font leur besoins très près
du lieu de départ provoquant des relais pour les rats et souris
urbains non loin de la route et des lieux habités, à peine
à 10mn de marche, et amènent de la nourriture dans la nature.
Si les touristes attendaient l'envie de faire caca avant de partir et se
vidaient au WC de l'hôtel et évitaient de transporter des
pique nique, il y aurait pas autant de pollution, mais là, il y
a eu cette année un record de crottes et de dépôts
de papier Q. Il semble se généraliser de faire l'approche
de la nature le ventre plein sans avoir pris le temps de faire caca avant
de partir, et beaucoup d'intrusion de gens non acclimatés qui défèquent
de partout, laissent beaucoup de papiers et de déchets.
Fleurs Jaunes,
Problème: trop de canyonning dans un site à "faible capacité
de charge" (il arrive qu'il y ait 50 personnes par jour concentrées
rien qu'à Fleurs-Jaunes). Pas assez d'eau.
en 2010 un deuxième captage à fleurs jaune a supprimé
la majeure partie du débit. Le site n'a donc plus la "capacité
de charge" qui permet d'acceuillir sans grosse pollution l'aire de pique
nique de Fleur Jaunes et le canyonning y devient trop perturbateur, avec
en plus du risque de contracter des maladies pour les adeptes. Les professionnels
dénoncent une "activité mise en danger" par le captage...
La municipalité favorise avant tout les agriculteurs qui sont des
électeurs plus nombreux mais le captage prend presque tout et le
milieu se dégrade.
Sur ce point, la gestion de l'eau serait différente si un mode
d'agriculture différent s'installait en associant engrais-verts
et cultures. Actuellement, la terre copieusement arrosée d'herbicide
est à nue et évapore beaucoup plus l'eau, mais c'est plus
simple de cultiver ainsi, ça a plus de rendement dans l'immédiat.
Cultiver "écologique" n'est pas conforme aux tradition lontan,
c'est encore différent et il est délicat de donner des conseils
à des gens qui ont jusqu'à présent tout géré
eux même.
Bassin Bleu:
Le site, intime, petit et fragile a été conseillé
par des guides touristiques et sur ce lieu à faible débit,
pourvu de quelques vasques de petit volume (comme une baignoire individuelle)
vient se concentrer toute une population qui ne se contente pas de passer,
mais qui apporte des pique nique, fait caca, et laisse des papiers avec
de la morve plein de bactéries et de virus qui descendent le filet
d'eau qui alimente le bras des étangs. Ça sent la pisse,
il y a des essains de mouches (qui heureusement nettoient) et on rencontre
des souris et des "ras musqués" (sortes de musareignes) qui couinent
en se sauvant.
Du coup les maladies infestent l'eau. Il y a aussi les rats.
Ces sites sont devenus MALSAINS ET DANGEREUX.
Bassin bleu: un courrier a été
émis à l'ONF, à l'ARS et à un éditeur
de guide touristique pour réduire ce problème du surfréquentation
de ce site qui est HORS-SENTIER...
BRAS ROUGE
le canyonning "chassé" de fleurs-jaune par le manque d'eau se
concentre sur le Bras Rouge en amont du pont de l'Ilet à Corde.
Plus de 50 personnes par jour présentes dans cet unique cours d'eau
laissent des microbes de gastro-entérite, rhumes, qui se propagent
dans l'eau en aval. Le site du Bras Rouge est devenu malsain en aval: il
y a trop de personnes en contact avec la même eau.
BASSIN FOUQUET.
Des pique niques géants et des campements ont été
organisés en octobre novembre (des comités d'entreprises,
des groupes de plus de 30 personnes)... il y a des rats et des souris,
de nombreux déchets, des poubelles...
en aval l'eau est potentiellement polluée.
Il y a aussi des souris sur le sentier en dessous d'Ilet Méon
entre cascade Bras Rouge et Bassin Fouquet car les touristes se posent
pour pique niquer là où c'est à l'ombre. Une de ces
souris est quasi apprivoisée et se glisse sous les fesses des touristes
qui s'y assoit, c'est mignon et il est tentant de la nourrir.
La Chappelle. en AVAL de Fleur Jaune, surfréquentée avec l'eau qui a été contaminée par des centaines de touristes en amont, il y a risque de leptospirose.
Il reste du coup peu de site resté sain avec de l'eau potable et où la baignade reste saine. Nous ne pouvons les conseiller, ils n'ont pas la capacité d'acceuillir plus que quelques personnes, moins de 10, par jour.
QUE FAIRE?
- éviter les séjours en octobre novembre pour
éviter d'ajouter à la surfréquentation touristique
qui concentre sur CILAOS 60% des visites de l'année.
- Ne pas partir en randonnée ou en promenade juste après
avoir mangé mais au moins 2h après, éviter de
manger beaucoup en cours de randonnée pour ne pas avoir envie de
déféquer en chemin. Plutôt bien manger la veille au
soir et prendre le temps de déféquer avant de partir. Pour
déféquer avant de partir, boire beaucoup d'infusion en se
levant et attendre d'avoir envie d'y aller, se lever 2h avant de partir.
- Ne pas pique niquer près de l'eau et des bassins.
- Ne pas laisser des déchets, ne pas nourrir les petites souris.
Demandé à l'ONF, à l'ARS et à un éditeur de guide: ne pas "déverser les hordes touristiques" vers des sites trops petits pour eux.
Ces pancartes "Bassin bleu" laissent espérer aux touristes un
accès facile à un vrai bassin, grand et spectaculaire comme
on voit de partout en photo, à l'image de "Grand Bassin", de "Langevin",
ou de "Bassin la paix"...
Le bassin bleu a été détruit par des éboulements
dans les années 1980.
Ils découvrent des vasques à têtards très plaisantes certes, mais qui reste perturbées des heures pour une seule baignade en saison sèche.
Il ne reste que des petits bassins minuscules avec bien trop peu d'eau pour supporter le brassage et l'adjonctions de polluants corporels de dizaines de touristes/jour parfois venus en groupes de 10 à 40 (crêmes solaires, parfums) et évacuer leur microbes (rhûmes, gastro entérites, E.cholli, potentiellement la leptospirose), surtout compte tenu que octobre-novembre concentre 60% des visites touristiques sur les mois les plus secs de l'année.
Trop de ces touristes ont des besoins: ils font pipi et caca, et c'est près de l'eau. À la moindre petite pluie, le jus de leur mouchoirs et de leur défécations rejoint l'eau.
On peut dire que "tout le monde est libre d'aller où il veut", mais ces sites sont bien trop petits pour tout ce monde qu'on attire par de tels noms de lieux inscrits dans des piétoroutes: ils n'ont pas "la capacité de charge". C'est un des sites les plus fragiles alors qu'il est facilement visité.
Il faudrait donc que ces sites qui sont... de plus, en dehors du chemin, ne soient plus indiqués, et que soit indiqué à la place le panorama du Bonnet Carré, qui est plus à la hauteur de la pression touristique, 10mn à peine plus loin...
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