INDEX SITE
ZINFOS SITE

Signalements, évènement


vers 20 décembre: début des pluies, baisse de la surfréquentation, l'eau des bassins redevient normale et plus claire. L'apport des pluies (faible sur des systèmes peu réactifs) n'augmente pas sensiblement le débit mais fait fuir les touristes mais la limite de charge n'est plus dépassée.
/20141203/ rencontre Parc National à propos bruit aérien: bilan "c'est politique ils ne peuvent rien faire"
/20141218-2/ réparation des carreaux de l'église
/20141222/ bûche de noel  et crèche CILAOS. Il est curieux, que cette opération n'a pas solicité les patisseries et boulangeries locales. La bûche de fabrication industrielle aurait été avanteugement remplacée par un produit d'artisans locaux et le geste de partage plus authentique.
 Pour le reste, l'orchestre qui reprenait des airs de piaf a été très plaisant.

/20141227/ survol de drône à cascade Bras Rouge vidéo
20141227_cascade bras rouge (4mn12)


BRUIT du tourisme aérien.

Un Miracle a duré 3 semaine de début décembre au 24 décembre. Pas d'hélicos avant 7h00 Les nuisances des ULM et des avions sont importantes: ils maintiennent un bruit continu et eux n'ont pas respecté avant 7h et ont quasi annulé le "bonus" offert par les hélicos qui n'a pas duré étant donné le précédent.

24 décembre: LA COMPAGNIE CORAIL RECCOMENCE LES PASSAGES À 6H (6H06 SUR CILAOS et HÉLILAGON à 6h35) ce qui annule une règle qui semblait établie. C'est d'autant plus grave que c'est précisément en période de fête, à cause du bruit le soir et du besoin donc de récupérer le matin. Même si c'est calme entre 6 et 7h on ne peut pas compter dessus, et en profiter pleinement car même dans le calme il faut se préparer à l'éventualité du dérangement, il n'y a donc pas la quiétude que permettraient des limites horaires établies, il devient interdit de se coucher tard le soir pour une raison ou une autre.

contact mail avec compagnies: demande de rencontre.


Nous avons eu une sensation de "retour à l'équilibre" simplement par ce que c'était un creux touristique, mais nous restons demandeurs de la solution alternative et d'un détournement de trajectoire pour se garantir de la non reproduction future de ce qui s'est passé depuis décembre 2013 avec ce maximum intolérable d'octobre novembre 2014.

L'aviation civile se plaint d'un non-dialogue répressif qui menera à Rien. OK, c'est juste, mais en mars-avril Jean Thevenet avait tenté le contact avec les responsables qui se sont déchargés sur les pilotes qui eux l'ont jeté comme un simple gêneur qui n'a qu'à aller habiter ailleurs...
Rapport sociaux à réparer, dialogue à établir, mais ce n'est pas pour conclure "OK, tout reste comme avant"..


BASSIN BLEU... site trop fréquenté lors du rusch de la saison sèche, pour un bassin qui n'existe plus, du moins pas à la hauteur de son appelation. Le site touché est en amont du chemin sur le plat de rocher. Un guide édité sur papier invite à ce site.
Ce site a une capacité d'acceuil de moins de 5 personnes par jour, peut être 1 seulement en période sèche, surtout cette année (sècheresse historique)... il passe parfois 40 à 100 personnes/jour qui sortent du sentier, brassent l'eau, et font "leurs besoins".




INFOS et ACTIONS dans les détails



03/12/2014 Contact avec la Direction du Parc national, voyage à la Plaine des Palmistes à cette occasion. Sujet du débat: protection des zones sensibles. Problème constaté: Pétrel de barreau incompatible avec survol au coucher du soleil et risque de crash d'hélico par collision avec les oiseaux.
Les hélicos: il faudrait effectivement sectoriser, mettre des héliports près des zones de survol non habitées pour mettre fin aux traversées EST-OUEST et concentrer les prestations là où ça ne nuit pas au tourisme (et à la nature, la vie, les gens).
Non recconaissance de la notion d'ambiance globale sur le plan officiel, non possibilité de prendre en compte une perte de paysage sonore global comme la baisse des chants d'oiseaux "communs" qui sont également graves mais non évaluables. Ce qui est non évaluable ne peut constituer de "preuves" et servir pour appuyer des décisons car c'est subjectif: les scientiques du parc ne peuvent faire valoir qu'une approche scientifique réductionniste (sens technique du terme: ils se focalisent sur des critères quantitatifs collectés en suivant des protocoles qui par structure n'appréhendent pas le global qui est une affaire d'ambiance, de ressenti, de bien être qui ont leur importance en énergie de vie mais qui sont émotionels). Face à  "la politique"changer les choses n'est pas de leur recours.
Diverses incohérences entre IRT (commerce sans notion de préservation de la nature) et Parc National qui sont dans des logiques opposées mais fonctionnent ensemble jusqu'à partager les même salles d'exposition (on a même des publicités des compagnies d'hélico à coté des "valeurs" du parc national). Les compagnies d'hélico paraissent ainsi partenaires du Parc National. Seule gourverne alors la loi de l'écomonie qui peut jouer tout de même pour les activités qui "pourissent l'île" et détruisent le potentiel touristique et donc économique.
Il faut donc tourner le discours dans le sens de la démonstration qu'on ne peut pas protéger une zone des nuisances en se tenant aux limites réglementaires... en effet, les vraies limites sont issues des lois de l'acoustique, pas de la réglementation! La nuisance nuisant au tourisme lui même, cela peut être pris en compte.
Tout le pouvoir de décision en reviendrait... "aux politiques" et maire des communes, une fois qu'ils comprennent que laisser s'installer ainsi des nuisances revient à les ruiner à terme.


POLLUTION avec risque de leptospirose.
"Je regarde vos photos... c'est BIEN. Par contre il ne faut pas faire comme vous faites, de faire fuir les touristes"... remarque une adjointe de la commune à Jean Thevenet.
"Oui. entendu, mais je recherche ici, finalement la même chose que vos clients les touristes, un endroit calme, naturel, préservé. Quand c'est sâle, pas respecté du tout, que certains sites fragiles sont surfréquentés avec des papiers tous les 5m, des merdes pleines de mouches, des rats, l'eau des bassins est boueuse, et a parfois une peliculle de gras et qu'en plus les touristes se plaignent TOUS (sans exception) de la saleté dans les chemins je lance l'alerte: on ne peut pas augmenter le tourisme à l'infini sans gérer ces choses là"

 Jusqu'à présent la leptospirose a été exceptionelle dans le cirque de CILAOS. Elle a touché des égoutiers et des mangeurs de rats (oui na moun qui mange ça même..)
Fleurs Jaunes, Bassin Bleu: il n'y a pas assez d'eau (depuis le captage de Fleurs jaune encore moins) et trop de fréquentation, trop de cacas de touristes avec miettes de pain, avec beaucoup de rats, des souris: il y aurait même eu déjà UN CAS (information à vérifier) de leptospirose déclaré à CILAOS Fleurs jaune en novembre 2014, les professionels du canyonning craignent une perte de succès de leur secteur, et en tout cas ils ont du arrêter de fréquenter Fleurs jaunes PAS ASSEZ D'EAU...
Les touristes font leur besoins très près du lieu de départ provoquant des relais pour les rats et souris urbains non loin de la route et des lieux habités, à peine à 10mn de marche, et amènent de la nourriture dans la nature. Si les touristes attendaient l'envie de faire caca avant de partir et se vidaient au WC de l'hôtel et évitaient de transporter des pique nique, il y aurait pas autant de pollution, mais là, il y a eu cette année un record de crottes et de dépôts de papier Q. Il semble se généraliser de faire l'approche de la nature le ventre plein sans avoir pris le temps de faire caca avant de partir, et beaucoup d'intrusion de gens non acclimatés qui défèquent de partout, laissent beaucoup de papiers et de déchets.

Fleurs Jaunes,
Problème: trop de canyonning dans un site à "faible capacité de charge" (il arrive qu'il y ait 50 personnes par jour concentrées rien qu'à Fleurs-Jaunes). Pas assez d'eau.
en 2010 un deuxième captage à fleurs jaune a supprimé la majeure partie du débit. Le site n'a donc plus la "capacité de charge" qui permet d'acceuillir sans grosse pollution l'aire de pique nique de Fleur Jaunes et le canyonning y devient trop perturbateur, avec en plus du risque de contracter des maladies pour les adeptes. Les professionnels dénoncent une "activité mise en danger" par le captage... La municipalité favorise avant tout les agriculteurs qui sont des électeurs plus nombreux mais le captage prend presque tout et le milieu se dégrade.
Sur ce point, la gestion de l'eau serait différente si un mode d'agriculture différent s'installait en associant engrais-verts et cultures. Actuellement, la terre copieusement arrosée d'herbicide est à nue et évapore beaucoup plus l'eau, mais c'est plus simple de cultiver ainsi, ça a plus de rendement dans l'immédiat.
Cultiver "écologique" n'est pas conforme aux tradition lontan, c'est encore différent et il est délicat de donner des conseils à des gens qui ont jusqu'à présent tout géré eux même.

Bassin Bleu:
Le site, intime, petit et fragile a été conseillé par des guides touristiques et sur ce lieu à faible débit, pourvu de quelques vasques de petit volume (comme une baignoire individuelle) vient se concentrer toute une population qui ne se contente pas de passer, mais qui apporte des pique nique, fait caca, et laisse des papiers avec de la morve plein de bactéries et de virus qui descendent le filet d'eau qui alimente le bras des étangs. Ça sent la pisse, il y a des essains de mouches (qui heureusement nettoient) et on rencontre des souris et des "ras musqués" (sortes de musareignes) qui couinent en se sauvant.
Du coup les maladies infestent l'eau. Il y a aussi les rats.

Ces  sites sont devenus MALSAINS ET DANGEREUX.
Bassin bleu: un courrier a été émis à l'ONF, à l'ARS et à un éditeur de guide touristique pour réduire ce problème du surfréquentation de ce site qui est HORS-SENTIER...

BRAS ROUGE
le canyonning "chassé" de fleurs-jaune par le manque d'eau se concentre sur le Bras Rouge en amont du pont de l'Ilet à Corde. Plus de 50 personnes par jour présentes dans cet unique cours d'eau laissent des microbes de gastro-entérite, rhumes, qui se propagent dans l'eau en aval. Le site du Bras Rouge est devenu malsain en aval: il y a trop de personnes en contact avec la même eau.

BASSIN FOUQUET.
Des pique niques géants et des campements ont été organisés en octobre novembre (des comités d'entreprises, des groupes de plus de 30 personnes)... il y a des rats et des souris, de nombreux déchets, des poubelles...
en aval l'eau est potentiellement polluée.
Il y a aussi des souris sur le sentier en dessous d'Ilet Méon entre cascade Bras Rouge et Bassin Fouquet car les touristes se posent pour pique niquer là où c'est à l'ombre. Une de ces souris est quasi apprivoisée et se glisse sous les fesses des touristes qui s'y assoit, c'est mignon et il est tentant de la nourrir.

La Chappelle. en AVAL de Fleur Jaune, surfréquentée avec l'eau qui a été contaminée par des centaines de touristes en amont, il y a risque de leptospirose.

Il reste du coup peu de site resté sain avec de l'eau potable et où la baignade reste saine. Nous ne pouvons les conseiller, ils n'ont pas la capacité d'acceuillir plus que quelques personnes, moins de 10, par jour.

QUE FAIRE?
- éviter les séjours en octobre novembre pour éviter d'ajouter à la surfréquentation touristique qui concentre sur CILAOS 60% des visites de l'année.
- Ne pas partir en randonnée ou en promenade juste après avoir mangé mais au moins 2h après, éviter de manger beaucoup en cours de randonnée pour ne pas avoir envie de déféquer en chemin. Plutôt bien manger la veille au soir et prendre le temps de déféquer avant de partir. Pour déféquer avant de partir, boire beaucoup d'infusion en se levant et attendre d'avoir envie d'y aller, se lever 2h avant de partir.
- Ne pas pique niquer près de l'eau et des bassins.
- Ne pas laisser des déchets, ne pas nourrir les petites souris.

Demandé à l'ONF, à l'ARS et à un éditeur de guide: ne pas "déverser les hordes touristiques" vers des sites trops petits pour eux.

Ces pancartes "Bassin bleu" laissent espérer aux touristes un accès facile à un vrai bassin, grand et spectaculaire comme on voit de partout en photo, à l'image de "Grand Bassin", de "Langevin", ou de "Bassin la paix"...
Le bassin bleu a été détruit par des éboulements dans les années 1980.

Ils découvrent des vasques à têtards très plaisantes certes, mais qui reste perturbées des heures pour une seule baignade en saison sèche.

Il ne reste que des petits bassins minuscules avec bien trop peu d'eau pour supporter le brassage et l'adjonctions de polluants corporels de dizaines de touristes/jour parfois venus en groupes de 10 à 40 (crêmes solaires, parfums) et évacuer leur microbes (rhûmes, gastro entérites, E.cholli, potentiellement la leptospirose), surtout compte tenu que octobre-novembre concentre 60% des visites touristiques sur les mois les plus secs de l'année.

Trop de ces touristes ont des besoins: ils font pipi et caca, et c'est près de l'eau. À la moindre petite pluie, le jus de leur mouchoirs et de leur défécations rejoint l'eau.

On peut dire que "tout le monde est libre d'aller où il veut", mais ces sites sont bien trop petits pour tout ce monde qu'on attire par de tels noms de lieux inscrits dans des piétoroutes: ils n'ont pas "la capacité de charge". C'est un des sites les plus fragiles alors qu'il est facilement visité.

Il faudrait donc que ces sites qui sont... de plus,  en dehors du chemin, ne soient plus indiqués, et que soit indiqué à la place le panorama du Bonnet Carré, qui est plus à la hauteur de la pression touristique, 10mn à peine plus loin...



2014-12-22 Contact aviation Civile (téléphone par Jean Thevenet en tant que porte parole). L'interlocuteur admet qu'ici ce n'est pas le Grand Canyon et que c'est habité mais que les entreprises ont augmenté puisque personne ne disait rien et n'on absolument pas tenu compte de la population qui ne s'est pas manifestée: le site est donc géré comme si il était un désert.  Notre discours "représsif"  ne peut être écouté et donc il n'en est pas tenu compte. Les rapports de "dizaines de pages" ne peuvent être lu. Jean Thevenet avait pourtant, avant de durcir sa position tenté de joindre les responsables des compagnies qui l'on "jeté" ou joué la non réponse. Il y a eu une rencontre avec l'aviation civile qui avait rien donné...
Nous attendons une rencontre, un dialogue.

.


ZINFOS SITE