UN TOURISME INTENSE...
cilaos chaque matin..

DOSSIER "HÉLICOS-AVION-ULM" 
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LA PIRE DES SOLUTIONS pour développer le tourisme dans le sud: tourisme aérien hélico et pire encore avec ULM = survol des cirques avec beaucoup de passages là où c'est le pire, et pour peu de touristes servis.
 Cela vaut aussi pour tous les engins volants "panoramiques" qui vont "juste voir la vue" là où précisément ça "arrose" le plus, ça résonne le plus, est le plus habité, le plus visité "à terre", et en transportant très peu de personnes à la fois, en multipliant donc les rotations jusqu'à atteindre actuellement des fréquences de passages de l'ordre de 10 à 15 par heure, et ce, plusieures heure de suite, tous les jours..
Sans oublier que le facteur d'amplification est de l'ordre de 10 (6 dB de plus en intensité du aux échos multiples et à la nature du terrain (sol et remparts), et 3 fois plus longtemps de durée de passage, en raison des trajectoires touristiques et de l'enfermement par le relief), parfois plus (une augmentation supplémentaire de 3 à 6dB à cause de la moindre portance et des turbulences de l'air raréfié d'altitude), soit un total de l'ordre de 20 à 50 en seule quantité de nuisance sonore, pour chaque appareil.

Raphael chef de base à Malte
"De notre côté (Malte ) ils ne servent pas au tourisme. On part faire la relève des techniciens qui travaillent sur les plateformes Lybienne...
je suis devenu un chauffeur de bus pour simplifier...
"

Mis à part l'attitude irrespecteuse des compagnies, qui TRICHENT carrément sur le plan du marketing-communication examinons les seules raisons techniques.


Il y a une erreur de fond à la Réunion, au dessus des zones fragiles, et des zones habités... Que ce soit du TOURISME AÉRIEN au lieu de TRANSPORT AÉRIEN.
ATTENTION AU GREENWASCHING
NE CROYEZ PAS QU'UN EC130 B4 EST UN HÉLICOPTÈRE SILENCIEUX!!! C'est parfois moins bruyant, mais dans des conditions qui ne sont quasiment jamais celle des vols touristiques.

Voler pour voir, passer en altitude dans les cirques, pitons et remparts, provoque des amplifications en chaine des nuisances liées au besoin de passer là où c'est le plus beau, dans des conditions aérouatique "de relief" (turbulences même si pas de nuages), avec des aéronefs dont la contrainte technique est alors d'être panoramique et transportant peu de monde à la fois, donc beaucoup de passages à la suite (20 à 60 par matin sur Cilaos)...

Et que penser du tourisme de luxe, élitiste qui justifierait du "transport aérien" ici, à Cilaos même?

Tourisme aérien "juste pour la vue, d'en haut?"
NON!!! Pas de ça à Cilaos car ça impacte trop. Et cette vue on la voit très bien de CILAOS, à terre.
L'auteur de ces lignes voudrait LA PAIX et simplement mettre fin aux excès de nuisance  qui sont en train de faire tomber au plus bas "la qualité" GLOBALE de l'île de la Réunion par la dégradation des hauts (après que les bas ont été croqué par les requins + le béton + les routes + les bagnoles..),

La qualité" GLOBALE:
donc toutes autres activités qui en dépendent, secteur aérien y compris en fin de compte, et du coup de la qualité de vie DE TOUS, affectée non pas seulement par la dégradation de la nature, mais aussi de celle du climat social...


Actuellemment c'est innaceptable, il FAUT BIEN CHANGER QUELQUE CHOSE.


La situation actuelle est hyper-stupide.

On a réussi à faire quasiment le pire usage des engins volant à la Réunion, et en plus, localement on a réussi à faire qu'un impact STRICTEMENT NÉGATIF.

Le summun du négatif de toute l'île: c'est le cirque de Cilaos car c'est la caisse résonnante la plus peuplée, où ça concerne le plus de monde, et où l'impact est le plus négatif tant pour la faune et la flore que pour le tourisme et la qualité de vie.

Une possible solution?

Idées bien construites mais pas encore partagées, et à débattre entre membre de l'association et après visites auprès de responsable concernés..

Comment? en sera débattu avec les hautes instances concernées: la qualité de vie est en jeu.

Ce que nous tenons à préciser c'est que:
 Est pris en compte la considération de la volonté des élus de profiter d'une clientèle RICHE qui représente peu de personnes, mais beaucoup de devises...  C'est une question délicate centrée sur l'intérêt financier, avec un fossé social avec ce monde de très riches, un fossé avec la conception de ce qui fait nos valeurs, mais pourtant c'est une des préocupations centrales des élus de Cilaos.

On est en situation de rupture d'équilibre, de dysharmonie..
Pourquoi et comment?
La beauté de la Réunion  n'est pas, il faut le répéter, qu'un paysage à voir...


CILAOS SE MÉRITE en faisant l'effort d'y aller.
Mais n'est plus à la hauteur, (même sans avoir encore eu d'affaissement du plateau qui porte la ville à 1200m d'altitude.)


CILAOS SE MÉRITE en payant.. (ha?!.. tiens donc...)

Il faudrait bien, sinon, pour les besoins économique on veut augmenter à l'infini: TROP DE MONDE PARTOUT!
Suivons ce raisonnement..

Ceux qui ont de l'argent, qui vivent dans le luxe l'ont, en principe tout de même mérité... ils ont aussi, tout de même, tendance à avoir un niveau culturel plus élevé, et avec cela des exigences de QUALITÉ...
À quoi bon se rendre dans un hotel de luxe et un site magnifique si au dehors, c'est cela?
le carillon de cilaos quand il fait beau

Si on avait la paix.
Si c'était calme..
Où serait le problème du tourisme aérien?


Maxi nuisance

Explication.
CARTE REPRÉSENTANT LES ZONES DE CALME NATUREL EN L'ABSCENCE DE LA NUISANCE... BASÉE SUR LA PORTÉE DU CHANT DU MERLE.




EN PRÉSENCE DES HÉLICOS: LE CHANT DU MERLE NE PORTE MÊME PAS À 50M
IL EST ÉVIDENT que cette réduction de plusieurs centaines de mètre à moins de 50m, durant 2 à 5h chaque matin,  plusieurs dizaines de fois durant plusieures minutes, cela change complètement la communication entre les oiseaux chanteurs...


AMPLIFICATION PAR LE CHOIX DES APPAREILS..
En grande partie le choix des appareils dépend de "la vue à bord": panoramique ne pouvant pas emporter beaucoup de passagers: trop de nuisances pour une minorité. C'est pas acceptable.
Du coup, "la référence" est un hélico panoramique de 6 places seulement, (et encore, en tassant les passagers dont 1 sur 6 à 2 sur 6 rapportent une mauvaise expérience du vol)..


Vu le contexte, si c'était du transport, le trafic se ferait avec des aéronefs d'au moins 20 places.



D'autre part les trajectoires, les horaires, la météo, avec le tourisme, c'est là où on passe on gêne un max, car là où on passe on veut voir un maximum de vue, alors on arrose de bruit un maximum de paysage, et ce, en priorité dans les endroits les plus beaux...

Si c'était du transport, les routes aériennes seraient principalement gérées pour éviter la nuisance, en s'enfermant dans le relief, en évitant les zones qui résonnent, et qui sont habités.
Les engins, plus gros pourraient travailler à moindre fréquence.

Les zones à desservir étant plutôt urbaines, et prêt du littoral, la nuisance sévirait à un endroit où le contraste est moindre et à une altitude où les hélico font moins de bruit (air plus porteur).
Si ce choix était prix, le tourisme de luxe utiliserait l'hélico pour lier des accès au portour de l'île près des accès aux belles routes, mais les hauts continuerait à se mériter, ne serait ce que par 1h30 de route depuis l'aéroport....

Le tourisme aérien se cantonnerait au départ de certaines bases, à des zones qui ne sont pas habités, évitant en priorité la caisse de résonnance la plus habitée qu'est CILAOS.

De ce fait les mouvements et rotations intensives de petits hélico et engins de tourisme se feraient loin des zones habitées et fréquentées... et là où les gens font de l'hélico (pour le transport) ça serait des passages peu fréquents mais beaucoup de passagers/vol

Les trajectoires optimisées pour les panoramas impactent précisément au maximum les zones les plus fragiles contenant le maximum de visiteurs hypersensibles (venus pour le calme ou le tourisme "vert", ), le maximum de faune endémique (hypersensible aussi) et ce précisément dans les lieux où le contraste entre le calme naturel et la nuisance est le plus fort.

Le comble: les nuisances se concentrent, surtout DANS LE COEUR DU PARC NATIONAL et celles "préservées par l'UNESCO"


Une activité "économique" participe à la destruction de la biodiversité ALERTE
.


Les nuisances sont alors maximales entre 1000 et 2000m et sur les rempars (et encore plus 1200 à 1700m).

De plus, il n'y a pas d'horaire: voir la vue implique de voler dans le bon de la matinée, et gêner un max; juste quand les gens sont dehors: c'est une situation arnachique qui fait des horaires fluctuants, des débordements, avec une lourde conséquence: même quand c'est calme, on ne se trouve pas en quiétude car à tout moment ça peut reccomencer. tant que les nuages n'empêche pas des survols..

Ce n'est pas encore les humains les plus sensible à cette non-ponctualité horaire, MAIS LES OISEAUX. Il leur faut du coup beaucoup plus de temps pour se remettre à converser et à s'activer.

L'espace natuel est alors, pendant "le bon de la matinée", bien plus dérangé alors que la plupart des abords aéroportuaires des grandes villes...

L'après midi est calme, le soir aussi... Mais que le soleil brille trop et c'est remis en question par un petit avion, un ULM, ou l'hélico du coucher du soleil, qui gâche ce moment de magie très rare.

De voler avec pour unique but de "voir la vue", impose l'usage d'hélicoptères, avions ou ulm panoramiques, qui par conséquences sont d'autant plus nombreux qu'ils ne transportent que peu de personnes à la fois.

Ces vols longs et répétés, cumulant les kilomètres à grande vitesse avec une altitude moyenne élevée (moins de portance, plus de nuisances) coûtent beaucoup en carburant et rechange de pièces d'usure. c'est pas si rentable que cela en a l'air.

Et c'est, encore plus, stupide d'utiliser des hélicos comme des avions (grande vitesse de vol horizontal, beaucoup de nuisances) juste pour conserver la possibilité d'entrer et sortir du trou de fer en y passant, pour faire des nuisances partout. Mais les avions c'est pareil: pour des raisons de facilité panoramique c'est des tagazou bruyants pour peu de monde à la fois. Ils pourraient planer au dessus des zones les plus sensible et faire moins de mal que les hélicos, mais ils ne le font pas souvent pour pouvoir suivre des trajectoires présentant de plus beaux point de vue.

Dans le cas particulier de Cilaos, ces nuisances de toute trajectoire, surtout celles se situant entre 1200 et 2700m d'altitude, sont contenues par les remparts (donc reviennent en supplément par échos) et se répandent dans TOUTE L'ENCEINTE CIRCULAIRE (sur près de 80km carré),

Les nuisances impactent également le cadre de vie d'une zone: la plus peuplée et visitée, et privent la population et les touristes d'un accès à la nature, au calme, au ressourcement sur TOUTE la zone
alors que le bruit urbain, parfois important reste local. Du coup la possibilité de retraite pour s'échapper du stress est coupée car supprimée de tout l'espace environnant.. pour avoir la paix, on doit soit se fermer chez soi, on doit plus compter sur la matinée en extérieur, ou partir carrément du cirque de CILAOS..

Le constat a été fait, plein de fois de la moindre nuisance sur les remparts et zones de forêt endémiques que provoque des hélicos de ravitaillement, quand ils font la navette entre en bas Cilaos, ou entre Cilaos et Ilet à Corde. Ces observation démontrent à quel point les appareils de tourisme, de par leur contexte sont bien plus bruyant que en tant qu'engin de transport..

Le pire c'est précisément le survol dans un contexte TOURISTIQUE car d'où on voit le mieux la vue on répend le bruit le plus PARTOUT.

 Les déposes d'hélicoptères venant d'un point élevée sont  ce qu'il y a de pire, combinant les deux aspects négatifs: faire du bruit de haut et approcher bruyemment... C'est ce qu'on connu les Cilaosiens dans le passé, qui fait maintenant accepter une pollution sonore moins flagrante sur le coup, mais de plus en plus diffuse et globale.

Préserver la qualité de séjour des clients de luxe, ainsi que du coup les habitants et le patrimoine naturel implique la défense de la tranquilité des lieux.

Ne pas oublier: ce tourisme de qualité est que
CILAOS SE MÉRITE.
- Soit par l'effort d'y aller en rando, à pieds et par la route...
- Soit en payant

La qualité doit être à la hauteur de cet effort de mérite.

Un cilaos qui ne se mérite pas, trop facile d'accès par d'autres moyens, devenu comme une station de ski sans neige, perdrait tout son charme et l'impact serait gravissime pour la nature, non pas seulement par le bruit du tourisme aérien, mais tout simplement par trop de monde "partout"..






le SILENCE...