Quelques résultats de recherche sur le tourisme et la Réunion :
"Février 2009 et mars 2011 : nous sommes reçus par la direction du Parc-national, qui souhaite alors une représentation forte de la population. Février 2012, nous faisons le forcing pour participer à une réunion des différentes parties concernées par la charte du parc. Le sous-directeur, qui mène les débats, découvre notre existence ainsi que les pétitions contre les survols d’hélicoptères. Les quatre associations représentatives de la population expriment leur désaccord sur ces survols et demandent à nouveau à prendre connaissance de l’avant-projet de la charte.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Nous n’avons jamais reçu le moindre
compte rendu de réunion ni aucun projet de charte. A l’exception
de Mafate, qui est un cas particulier, nous sommes stupéfaits de
voir qu’un Parc-national, censé assurer une protection forte d’un
biotope, accepte sans réserve le survol des hélicoptères
(l’une
des pires nuisances et sans conteste la plus polluante), qui plus est,
en abaissant le plafond de survol à 300 mètres d’altitude
pour satisfaire les compagnies. La « mise au placard » de nos
associations, peu dociles il est vrai, n’a évidemment pas entamé
notre détermination à saisir la justice si nous constatons,
en matière de survol, des dérogations au Code de l’environnement.
La direction du parc, autocratique à souhait, est prise en flagrant
délit de rétention d’informations et de tri-sélectif
de ses interlocuteurs, ce qui accrédite l’idée d’un passage
en force déguisé."
Voir les cirques et les volcans de la Réunion d'une cabine d'hélico a quelque chose de grandiose. C'est indéniable. Mais personne n'a encore songé aux nuisances sonores qu'entraînent ces survols intempestifs.
Ce jour-là, je buvais un café chez un réunionnais rencontré par hasard au bord de mon chemin. Nous avions sympathisé et il m'avait cordialement invité à faire une pause dans sa case en tôle, en lisière de forêt. Il était 6 heures du matin. En une heure, plus de 20 hélicoptères sont passés au-dessus de nos têtes. Apocalypse now ? Non, un jour ordinaire ici dans les Hauts (nom usuel donné par les réunionnais pour désigner tout ce qui n'est pas littoral)."
"Ce n'est rien, déplore mon hôte. En novembre 1995,
j'ai compté plus de soixante passages d'hélicos en une seule
matinée. Y compris les samedis et dimanches. Le premier vrombissement
commence à 5h30 du matin et le vacarme dure jusqu'à midi.
L'hélicoptère est une fatalité, on ne peut l'interdire.
Mais nous commençons à en avoir marre".
http://xavierdenecker.fr/category/pays-religion/ile-de-la-reunion/page/9/
"On se cogne à un monde minéral
de laves rouges et noires, on se laisse surprendre par une végétation
qui s’accroche aux parois verticales et s’accumule luxuriante au creux
des vallons. Entre le vacarme des hélicoptères et le silence
total de la nuit, on perçoit le souffle du vent, des chants d’oiseaux
et la musique des torrents au fond des ravines."