Bonjour,
C'est URGENT!!! Le piémont du Piton des Neiges CILAOS
ÎLE DE LA RÉUNION (dans le Parc National) devient un
spot de drones et rien n'est fait, pas d'affichage, rien... alors
que la technologie et la popularité des drones a
évolué: on n'est plus en 2015: c'est facile à
piloter, il y en a beaucoup, ils vont loin, volent très
longtemps!!!


En rouge la zone d'attrait où se rendent les drones.
Les ronds rouges, les endroits d'où ils partent
(d'où le rempart est visible et le trajet direct avec bonne
portée radio est possible)
Un point de départ n'est pas visible: c'est les ruines du
séminaire, pour survoler les anciens thermes, Bonnet
Carré, Bassin bleu cascade l'eau-chaude, dans un couloir
aérien de papangue qui fut même menacé par un
projet de tyrolienne géante!!!
Les Étoiles représentent les centres
d'intérêts, généralement des cascades ou
des barres rocheuses.
Il y a un problème avec les drones, un problème
d'agression répétée et systématique jour
sur jour d'un milieu naturel sensible
censé être un
minimum protégé. Ces drones sont un
phénomène nouveau, qui s'est
aggravé avec la
popularisation des mini-drones. J'ai souvent
répété une alerte du même genre et depuis
des années aux autorités concernées, à
partir de la sortie du drone "Mavic air" qui était populaire,
mais avec la venue des touristes en juillet 2022 et août et le
progrès technique, cette invasion de drones reprend de plus
belle. Maintenant c'est à la portée de tous et ça
se banalise en tant que produit de consommation courante et on a
facilement une augmentation d'un facteur 100 (plusieurs drones parfois
un une journée au lieu de 1 drone moins d'une fois par mois,
fréquence constatée en étant présent
3h/jour sur les lieux, donc, en toute une journée, il y a en
probablement 3 à 4 fois plus).
La pancarte sauvage que je pose au belvédère de la Roche
Merveilleuse réduit fortement cette invasion des drones, est
une preuve qu'un affichage ça fonctionne, tant qu'elle n'est
pas arrachée (et elle est généralement
approuvée par les visiteurs qui relatent leur gêne sur
d'autres sites).
Il faudrait plus de pancarte, et des vraies, aussi de l'autre
coté, car il reste les drones partant de la Route
Forestière envoyé par les touristes qui viennent par
l'autre coté. Quand les dronistes lisent une pancarte ils n'ont
pas tant que ça la conscience tranquille si on leur dit car en
général, c'est interdit dans des lieux similaires.
Ce qu'il ne faudrait surtout pas à l'avenir,
à supposer que la réglementation du Parc "passe" c'est
qu'ils apprennent que c'est interdit à 200m autour d'un
belvédère... et permis plus loin, d'où le
danger d'adopter le projet de réglementation proposé
par le Parc National qui pourrait être une incitation
à la pratique (savoir officiellement que c'est dans
"un Parc National, mais PERMIS QUAND MÊME est une bonne
incitation par rapport à l’absence d'information qui
laisse penser que c'est interdit puisque dans un Parc National!!!)
Voici ou SYSTÉMATIQUEMENT, PLUSIEURS DRONES PAR JOURS vont,
en quête de vue des cascades (carte).
ET FAIT ALARMANT le projet de réglementation du PARC (
donnez
votre avis) qui n'a visiblement pas pris en compte les
nombreuses alertes précédentes (Non!!! c'est pas dans la
zone!!!), et concernant le conseil scientifique: la surprise
qu'on n'évoque MÊME PAS ici le caractère intrusif
des drones tant identifié depuis des années dans les
autres pays et autres sites naturels !!! (et comme si il n'y avait que
pétrels et tuit tuit rien d'autre)...
Il s'agit de plus en plus de MINI-DRONES de 250 grammes aux
performances surprenantes,
bien supérieures à
celles des gros drones (plus d'autonomnie, n'ont pas besoin de pad,
partent de la main),
ils sont plus intrusifs que les gros drones,
s'approchent plus pour des raisons de contraintes optiques (vision
grand angle, on s'approche plus pour voir de près), ils sont
pas cher (300-800 euros), ça devient banal, comme un appareil
photo, beaucoup de touristes en ont un,
pas de pancarte, rien pour
les dissuader d'envoyer leur drone dans des espaces naturels
sensibles, avec une répétition telle que cela
agresse la faune, encore plus gravement que le seul bruit des
aéronefs ordinaires qui n'est pas rien non plus (En plus, le
drone, c'est intrusif et viole le territoire des oiseaux en allant
près d'eux)
En général, ils peuvent s’élever
jusqu'à une altitude de 1900m (partant de 1450 à 1500m),
aucun drone n'est bridé à moins de +500m d'altitude, ils
le font tous facilement, la tentation est tellement grande pour
accéder à l'exploration de ce rempart, et la
clientèle des mini-drone n'a pas d'examen à passer, pas
besoin de licence de pilote, pas besoin de déclarer le drone
à la DGAC! ce spot de drone donne donc accès
à tout le piémont et premier rempart, où
étaient beaucoup de papangues et d'hirondelles.
Ceux qui partent de la découverte peuvent monter jusqu'à
2300m mais vont quand même, de préférence dans
cette même zone (voir les cascades: le spot de départ
était même conseillé sur drone-spot avec une
vidéos montrant des hirondelles (pas salanganes: hirondelles!)
affolées et je leur ai demandé de le supprimer, ce
qu'ils ont fait pour moins d'incitation à ce "spot".. Merci.
Ces drones peuvent voler en rase-motte plus facilement sur tout le
plateau en contre bas (portée radio facilité, pas de
limite de descente, ils peuvent descendre jusqu'à survoler
Cilaos ville et remonter (FACILEMENT!!! CAR ILS DISPOSENT DE 30MN
D'AUTONOMIE et peuvent parcourir 15km en un vol et plus d'un
kilomètre de dénivelé cumulé)
Les drones partent surtout le matin (meilleure lumière, et puis
vu tous les hélicos, un peu plus un peu moins on entend pas),
parfois l'après midi, au moins 1 chaque jour, en quête de
voir de près ces cascades (et là, on les entend!).
Le phénomène prend de l'ampleur avec le mavic-mini et le
mavic-mini-pro, la marque AUTEL en propose aussi: ces drones de 250
grammes sont plus performants, volent longtemps la radiocommande porte
à AU MOINS à plusieurs kilomètres, et la route
forestière qui longue la limite du parc est la tentation
maximale d'aller voir ces cascades où aucun sentier
mène.
La stratégie, pour explorer en rempart, est d'être
à une altitude pas trop différente, mais une fois cette
condition remplie, la distance importe peu car la portée permet
d'aller loin.
Ces drones légers chassent les oiseaux, particulièrement
les papangues, que je vois se raréfier alors qu'ils faisaient
partit du paysage bientot les papangues seront dans les bas et ne
seront plus dans les cirques à force de ne plus pouvoir
être "chez eux", c'est les rapaces les plus touchés.
Peu de gens sont dérangés par des drones puisque les
pilotes de drones tentent d'aller surtout là où il y a
personne, donc cela est peu constaté, bien que
déjà des touristes s'en plaignent, et
ils visent préférentiellement les derniers espaces
où réfugie la faune à l'écart de la
fréquentation humaine, et c'est
précisément
pour cela que
l'impact
est important, mais minimisé.
Quand un drone a fait un stationnaire prolongé
là où j'arrache les longoses, l'effet est flagrant sur
les petits passereaux: je n'ai plus la compagnie des tec tec et des
oiseaux la vierge pour un bon moment (ce sont les oiseaux
territoriaux qui réagissent le plus au drone). Et il ne faut
pas être à coté des ruches quand un drone passe
à 100m au dessus, un drone à 100m fait le bruit d'un
essaim proche, les abeilles sont perturbés (il y a 33 ruches)
et deviennent agressives, et quand un drone est passé, il y a
des abeilles par terre sur le chemin, qui se sont posées un
peu partout.
Et en plus, question aéronautique, c'est en conflit pour les
hélicos qui de temps en temps traversent cette zone à
grande vitesse, arrivant sans prévenir des Salazes pour
posé Bras Sec: à la vitesse où surviennent ces
hélicos, les drones n'ont pas le temps de revenir, et en tel
cas ils partagent carrément le même espace de vol,
surtout si lorsque que l'hélico commence à s'entendre,
le droniste tente de ramener son drone pour "se poser comme dit la
réglementation": il n'a pas le temps de revenir avant et coupe
en plein le couloir aérien.
Paradoxalement, les drones ont un impact plus visible que les
hélicos: ce n'est pas que du bruit qui gêne la
communication, c'est intrusif, une présence très
prolongé à proximité des oiseaux, le son qu'ils
produisent semble être entendu de tout près, et ils sont
bien plus nombreux à voler très près des arbres,
du relief et près de la faune que les aéronefs qui font
juste du bruit, mais de loin...
D'où je suis souvent (3h par jour) je constate de plus loin
l'insistance des drones à explorer ce rempart depuis un point
près du repère 1509m sur la carte, en face de cette
zone.
On a même eu en 2020 et 2021 du FPV Racer partant directement de
Cilaos centre-ville... pour "diver" sur ce rempart!!!
C'est peut être pareil pour les zones tentantes surplombant la
route d'Ilet à cordes ou autre, mais je ne suis pas là
pour le constater, mais ici, c'est très fréquenté
+ très tentant, rempart tout proche, et il y a beaucoup de
chance qu'il y un drone à lâcher dans un sac à dos
parmi les touristes et ils partent souvent de la Route
Forestière au plus près du rempart sinon de la Roche
Merveilleuse, Parking des Bus.
MERCI de prendre au sérieux cette alerte...
Cordialement.
Jean Thevenet.
Zone de concentration des drones partant de Roche Merveilleuse et du
Séminaire, la zone rouge peut être visitée 5 fois
par jour.
Il y a un danger d'ailleurs de collisions, les
hélicoptères d'urgence ou de travaux déposant
à Bras Sec ou au CHU passant dans les couloirs aérien des
drones, pouvant surgir rapidement des salazes et prendre le drone de
vitesse
Zone accessibles et
fréquentées de la même façon depuis les
divers autres possibles départs, à
répétition, par des drones (où le drone se mntre
intrusif pour la faune ou des gens retirés dans la nature.
Autre points de départ des drones frequents: route de Bras sec
ligne droite accrobranche - Bras Sec, Séminaire, Route d'Ilet
à Corde, Bassin Bleu, Ancien Thermes... ou même depuis le
sentier (les drones sont de plus en plus indépendant de
surfaces où se poser, partant et arrivant à la main.)
ZONE DE SENSIBILITÉ MAXIMALE là où le bruit
émis ou arrivant dans la zone se concentre dessus le plus de gens
en quête de contact avec la nature dans le quotidien ou plusieurs
jours d'affilés (partant à pied d'un hébergement)
Ces zones de contact avec la nature ne
sont pas protégés par le Parc, seront des routes
aérienne dans le projet de réglementation.